À part l’avantage de travailler en toute autonomie, un freelance est confronté à des charges. Celles-ci comprennent les frais de fonctionnement, les impôts et les cotisations sociales. Ce dernier point est d’ailleurs souvent minimisé par les freelancers. Ces charges sociales dépendent, par contre, du statut juridique choisi par le travailleur indépendant (microentreprise, EURL, SASU…).
Le concept du travail indépendant gagne en popularité. Il offre une grande flexibilité horaire, la possibilité de travailler de n’importe où, et parfois un revenu plus élevé. Nombreux sont ceux qui perçoivent l’opportunité de devenir indépendants et de bénéficier des avantages de l’entrepreneuriat, tout en minimisant les coûts.
Tout comme dans toute entreprise, le travail en freelance exige non seulement de générer des revenus, mais aussi de bien contrôler les dépenses. Les charges sociales liées au travail indépendant sont souvent minimisées. Elles sont, pourtant, importantes pour qu’un freelance puisse bien gagner sa vie. Ci-dessous tout ce qu’il faut savoir concernant les charges sociales en freelance.
Freelance : définition
Le freelancing a connu une croissance significative récemment. Toutefois, il manque encore des réglementations précises. Par conséquent, il est essentiel de s’informer correctement avant de conclure un contrat de freelance.
Travailler en tant que freelance signifie être son propre patron, gérer son entreprise et travailler pour soi-même. Lorsqu’un individu choisit cette voie, il s’éloigne des contrats de travail traditionnels. Bien qu’un recrutement en CDD ou CDI reste une option, ce n’est généralement pas une possibilité immédiate.
Toute tâche effectuée par un freelance est validée par la signature d’un accord. Même si le statut de freelance est applicable à divers domaines, l’élaboration de l’entente doit se conformer aux critères fondamentaux. La clause doit, par exemple, préciser la tâche assignée, la période consacrée, le moyen de rémunération et les conditions de non-compétition.
En effet, être un travailleur indépendant implique :
- Prospecter ses clients ;
- Émettre les factures ;
- Communiquer son revenu à l’URSSAF (pour une microentreprise) ;
- S’acquitter des charges sociales freelance ;
- Et recommencer le processus.
Entre autres, le freelance est un individu qui exerce son métier de manière autonome, sans engagement à long terme envers un employeur.
Comprendre les charges freelances
Dans le cadre de toute activité professionnelle indépendante, un freelance doit produire un revenu suffisant. Un chiffre d’affaires élevé peut couvrir ses frais d’exploitation. Il obtiendra, de ce fait, un salaire intéressant. Faire une simulation revenu freelance peut aider tout indépendant à anticiper ces aspects financiers.
Malgré les perceptions courantes, les indépendants ont besoin de plus qu’un simple ordinateur et une connexion Internet fiable pour gérer leur activité. De surcroît, ils assument diverses dépenses professionnelles pour assurer la croissance et la durabilité de leur société.
Les travailleurs autonomes, quel que soit leur statut juridique, doivent faire face à de nombreux frais liés à leur activité freelance. Ces charges peuvent représenter une part significative de leurs dépenses.
Le statut le plus fréquemment adopté est la microentreprise. Cependant, lorsqu’un freelance choisit de créer une EURL, il est soumis au régime de TNS ou Travailleur Non-Salarié. Par conséquent, il relève de la SSI ou Sécurité Sociale des Indépendants.
Les freelances ont généralement plusieurs types de dépenses, parmi lesquelles on retrouve :
- Les rémunérations ;
- Les contributions sociales ;
- Les coûts opérationnels ;
- Les taxes ;
- Et bien d’autres.
Un professionnel indépendant peut avoir un revenu plus élevé qu’un employé traditionnel. Par contre, il est essentiel de souligner que les dépenses liées à l’activité freelance sont primordiales.
Quelles sont les charges sociales d’un freelance ?
Les cotisations sociales à anticiper sont déterminées par le type d’activité menée, mais aussi par la structure juridique de l’entreprise. Par exemple, une microentreprise n’aura pas les mêmes obligations financières qu’une SASU ou une EURL.
L’URSSAF collecte les charges sociales qui couvrent les domaines suivants :
- La protection sociale ;
- Les pensions de retraite ;
- L’assurance pour l’invalidité et le décès ;
- Les congés de maternité et de paternité.
Dans le cadre du statut de micro/autoentrepreneur, les cotisations sociales sont déterminées en fonction d’un pourcentage du chiffre d’affaires. Ce format rend leur calcul et leur prévision particulièrement simples.
En fonction de l’activité exercée, les cotisations sont fixées comme suit (base 2021) :
Pour les prestations de services, un prélèvement de 22 % du chiffre d’affaires est effectué. En outre, la cotisation pour la CFP est de 0,2 % pour les BNC et de 0,3 % pour les BIC.
Pour le secteur du commerce, 12,8 % du CA est prélevé, avec 0,1 % de taux de prélèvement pour la CFP.
Les freelances en SARL, EURL ou EI sont soumis à un système de cotisations sociales spécifique. Pendant les deux premières années d’activité, celles-ci sont calculées sur une base forfaitaire, car il n’y a pas encore d’informations précises sur leurs revenus réels. En effet, ces derniers sont déclarés une fois par an auprès de la SSI, anciennement RSI.
En SASU ou SAS, le processus de déduction de leurs cotisations sociales sera beaucoup plus facile à saisir. Il opère exactement comme lorsqu’ils étaient employés. C’est plutôt simple à comprendre, mais ce n’est pas nécessairement le plus bénéfique.
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