Charges freelance

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Récemment, le terme freelance a connu une évolution incroyable dans le monde du travail. D’ailleurs, divers métiers se sont adaptés à ce nouveau mode d’’emploi au cours de ces dernières années. Ainsi, nombreuses sont les personnes qui tentent l’aventure. Celles-ci aspirent à davantage de liberté et de flexibilité. Elles souhaitent devenir autonomes.

Travailler en tant que freelance semble facile comme reconversion professionnelle. La plupart des indépendants exercent leurs métiers dans le secteur des conseils, du numérique, du graphique, etc. Tout comme les salariés classiques, ils bénéficient d’avantages propres à eux. Toutefois, ils doivent verser certaines cotisations pour tirer profit de ces intérêts. Déduire certains frais permet d’éviter de commettre des erreurs.

Les personnes qui veulent se lancer doivent comprendre comment fonctionne le statut de freelance. Quelles sont les différentes charges du freelance ? Comment faire pour déclarer les cotisations en freelancing ? Ci-dessous les réponses à toutes ces questions pour mieux assimiler le mode de travail en freelance.

Comment fonctionne le statut de freelance ?

Le freelancing désigne un mode de travail où les personnes travaillent pour elles-mêmes. Il peut s’agir des développeurs, des publicitaires, des journalistes, etc. Ces individus proposent leurs services et définissent eux-mêmes les horaires de travail, ainsi que les types de missions à réaliser. Ces salariés en freelance diffèrent des employés classiques car ils ne sont pas soumis au pouvoir contraignant des employeurs.

Le terme freelance n’est pas un statut en soi. Il désigne tout simplement le travailleur indépendant. De fait, il convient pour le salarié autonome de sélectionner un régime juridique pour pouvoir offrir ses prestations. Pour cela, il peut travailler en freelance :

  • Dans le cadre d’une société SAS, SARL ou EURL ;
  • Comme société individuelle ;
  • En tant qu’auto-entrepreneur.

À partir de là, les frais de charges du freelance peuvent être déterminés. Un auto-entrepreneur, par exemple, pourrait payer un surplus de charges sociales et salariales. D’ailleurs, ces cotisations sont réalisées en fonction du salaire brut net et en rapport avec la facturation.  

Quelles sont les diverses charges du freelance ?

Les charges du freelance varient en fonction de son choix de statut juridique. Relativement à ce dernier, les cotisations sociales et les charges fiscales sont différentes. D’ailleurs, le consultant autonome doit comprendre et savoir comment calculer le coût de ses services par rapport aux charges. Il existe quelques contributions mensuelles à planifier qui sont obligatoires et d’autres facultatives.

Parmi les charges obligatoires, on peut mentionner :

  • Les cotisations sur la retraite ;
  • La maternité et la paternité ;
  • L’arrêt de travail ;
  • La sécurité sociale, etc.

Les éventuelles charges versées par le salarié autonome concernent :

  • Le co-working ;
  • La mutuelle professionnelle ;
  • La charge civile professionnelle, etc.

Il faut comprendre que les chiffres d’affaires ne vont pas directement sur le salaire net. Les cotisations sont encore à prélever avant tout. Toutefois, le salarié indépendant doit tenir compte des démarches administratives. Il existe un gap entre le bénéfice obtenu et la facturation effectuée, ainsi que les assurances, les cotisations retraites et autres

De même, les charges de fonctionnement varient également selon le statut juridique du freelance. Celles-ci englobent en somme :

  • La nourriture et le transport ;
  • Les frais de fournitures ;
  • Les impôts ;
  • Les frais bancaires ;
  • Les frais de gestion ;

Comment déclarer ses charges en freelance ?

La déclaration des charges se fait par le salarié autonome ou il faut faire appel à un comptable. Il existe des charges déductibles par rapport aux revenus imposables, permettant ainsi de soustraire les bases d’imposition. Afin d’être déductibles, les cotisations en freelance doivent donc être enlevées en fonction du salaire imposable et nécessitent plusieurs éléments :

  • Compréhension des charges engagées ;
  • Justification par rapport aux quittances et factures ;
  • Revêtement à caractère professionnel ;
  • Rattachement à l’administration de la société en question.

La déclaration URSSAF reste l’un des communiqués à faire car il s’agit des chiffres d’affaires. Pour l’impôt, le consultant indépendant doit être rempli en fonction de son statut :

  • Un formulaire 2042 C en tant que micro-entreprise ;
  • Un formulaire 2031 ou 2035 pour les personnes utilisant un régime fiscal.

Il convient de comprendre que la plupart des dépenses sont soustraites en fonction du montant réel. Dans l’éventualité où la loi sur le droit de charge n’est pas respectée, un redressement fiscal est de mise.

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