Le second rapport de FTFP propose de nouvelles mesures pour améliorer le financement des start-up français

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Après la validation du premier rapport, le French Tech Finance Partners a de nouveau proposé de nouvelles recommandations pour les start-up. Ces entreprises françaises sont en effet en difficulté sur le plan économique, nécessitant ainsi une amélioration. Le deuxième rapport a été remis à la secrétaire d’Etat, chargée du Numérique.

French Tech finance Partners (FTFP) présente son premier rapport au gouvernement avec pour ambition de revitaliser le biotope des start-up en France, présentant. Ce document vise surtout à identifier les obstacles au financement des entreprises françaises. Le FTFP aspire à contribuer à la mise en place de politiques publiques tout en augmentant l’attractivité de la France pour les investisseurs étrangers. Les principales instructions incluent de réviser le Next40/French Tech 120 et de créer un label deeptech. Il y a également l’accélération du paiement des aides gouvernementales aux entreprises, la mise en place de référents, etc. Suite à ces points, FTFP a de nouveau envoyé des éléments complémentaires importants pour l’investissement concernant ces start-up.

Les recommandations proposées dans le deuxième rapport

Le FTFP présente son second rapport dû à la chute des fonds collectés en un an, soit une baisse de 38%. Pour contrer cette tendance, ce compte-rendu constitue un soutien ciblé aux nouvelles entreprises en France. Toutefois, les principaux concernés sont les start-up démontrant un réel potentiel stratégique et un modèle économique solide, notamment celles travaillant dans les technologies avancées.

Si les subventions et l’accompagnement restent importants, il est essentiel de prendre en compte la cotisation sociale freelance. Celle-ci peut aider les jeunes entreprises. Pour dynamiser les investissements en capital-risque et en capital développement, le nouveau rapport suggère de :

  • Inciter le Fonds européen d’investissement (FEI) à réinvestir dans les premiers stades de développement ;
  • Autoriser le cofinancement avec Bpifrance pour les fonds opportunistes ;
  • Faciliter les processus de sortie des start-up en renforçant les capacités des grandes entreprises à les acquérir.

L’instance préconise donc une accélération des subventions gouvernementales pour les jeunes entreprises innovantes. Elle propose aussi de désigner des référents spécifiques pour les accompagner, concevant un guide pratique sur l’acquisition des start-up par d’autres.

L’intégration des critères ESG  dans l’écosystème des start-up

Le second rapport accorde une importance sur les principes Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance (ESG). Se plaçant même au cœur de l’instance, la durabilité devient ainsi le « pilier de communication de la French Tech ».

Il est conseillé d’effectuer des évaluations sur l’impact de la biodiversité concernant quelques activités. En effectuant cette évaluation, les start-up peuvent comprendre comment leurs activités affectent l’environnement, renforçant leur engagement en faveur de la durabilité. Pour ce faire, il est donc proposé de :

  • Adopter quelques objectifs mis en place par l’ONU ;
  • Inviter les jeunes entreprises à définir leurs buts environnementaux ;
  • Encourager certaines entités (incubateurs, technopoles ou accélérateurs) à considérer l’ESG.

Le rapport met en avant la création d’un forum commun permettant de privilégier la communication entre le capital-investissement et le capital-risque. Cette plateforme offre alors la possibilité de continuer la sensibilisation des acteurs à l’introduction en bourse comme option de sortie. Elle peut d’ailleurs être mise à profit pour aborder la question de cotisation sociale freelance, assurant ainsi une protection sociale appropriée aux freelances.

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