La collecte des livrets d’épargne réglementés a connu une forte baisse en janvier 2025

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La collecte des livrets d’épargne réglementés a atteint un niveau historiquement bas en janvier 2025, principalement en raison de la baisse des taux et de la concurrence de l’assurance vie. Cependant, ces deux solutions d’épargne sont complémentaires et peuvent être combinées pour optimiser son patrimoine.

En janvier 2025, la collecte des livrets d’épargne réglementés a enregistré une chute historique, la plus faible depuis l’année 2016, selon les chiffres publiés par la Caisse des Dépôts. Cette diminution s’explique par plusieurs facteurs, notamment la réduction du taux de rémunération et la concurrence accrue des fonds en euros de l’assurance-vie. Ce phénomène pourrait se prolonger, entraînant une redéfinition des stratégies d’épargne des Français.

Les causes du recul de la collecte

Les données publiées, ce dimanche, par la Caisse des Dépôts montrent une baisse marquée des dépôts sur les livrets d’épargne réglementés. En janvier, la collecte nette sur le Livret A n’a excédé que les retraits de 350 millions d’euros, un niveau historiquement bas, inédit depuis neuf ans. Quant au Livret de Développement Durable et Solidaire (LDDS), il a enregistré des entrées nettes de 460 millions d’euros durant la même période. De son côté, le Livret d’Épargne Populaire (LEP), réservé aux épargnants à revenus modestes, a connu une collecte nette de 110 millions d’euros, pour un encours total de 82,3 milliards d’euros. Étant donné que son éligibilité est conditionnée par les revenus, l’estimation du salaire brut constitue un facteur déterminant pour les épargnants concernés.

Plusieurs raisons expliquent la baisse des collectes sur les livrets d’épargne réglementés. En premier lieu, la diminution du taux du Livret A et du LDDS, entrée en vigueur en février 2025 à 2,4 % (contre 3 % précédemment), a découragé certains épargnants attentifs à la rentabilité de leur placement. Par ailleurs, les compagnies d’assurance ont révélé en janvier les performances des fonds en euros, garantissant le capital. Certains affichent des taux supérieurs à 3 %, voire 4 %, incitant ainsi une partie des épargnants à privilégier l’assurance vie.

Bien que cette tendance puisse se poursuivre cette année, il est essentiel de rappeler que le taux du Livret A et du LDDS est net d’impôts, contrairement aux rendements annoncés par les compagnies d’assurance, qui ne tiennent pas compte des prélèvements sociaux ni des éventuels frais de souscription.

Les solutions pour optimiser l’épargne

Les livrets d’épargne réglementés et l’assurance vie ont des objectifs distincts mais se complètent parfaitement. D’une part, le Livret A et le LDDS constituent une épargne de précaution, offrant une liquidité totale, une absence de risque et une exonération fiscale.

D’autre part, l’assurance vie s’inscrit dans une stratégie de long et moyen terme, permettant d’investir dans des fonds en euros garantis ou dans des unités de compte plus dynamiques. En outre, elle présente également des avantages patrimoniaux, notamment en matière de transmission de capital, avec une fiscalité allégée après huit ans.

Ainsi, ces deux dispositifs peuvent être combinés de manière judicieuse. Qui plus est, ouvrir une assurance vie le plus tôt possible permet de bénéficier plus rapidement de ses atouts fiscaux. Pour optimiser son épargne et ses investissements, il peut être utile d’évaluer sa capacité d’épargne réelle, notamment en procédant à une estimation du salaire brut.

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