Le freelance en portage salarial bénéficie des avantages sociaux d’un salarié. D’un autre côté, il conserve une grande indépendance dans l’exécution de ses missions et dans la gestion de son activité. Sa rémunération est basée sur le calcul du Taux Journalier Moyen ou TJM. Optimiser ce salaire demande, d’ailleurs, plusieurs négociations, une épargne et parfois même du parrainage.
Selon le Code du travail de l’article L1251-64, le portage salarial est une relation contractuelle. Ce rapport implique trois parties : une société de portage, des entreprises clientes et un professionnel porté. C’est donc un système assez spécifique où l’individu, bien qu’étant considéré comme un employé, maintient une certaine autonomie. Il est libre de choisir les tâches qu’il souhaite accomplir selon les opportunités qui lui sont offertes.
Pour connaître la rémunération d’un salarié porté, il faut prendre en compte le TJM. Ce dernier correspond à la compensation financière qu’un indépendant perçoit de son client pour chaque jour de travail effectué. Comment optimiser ce salaire ? Les détails dans cet article.
Définition du portage salarial ?
Par définition, le portage salarial représente un type de travail innovant. Il se situe à mi-parcours, entre être salarié et entrepreneur.
Ce statut offre la possibilité de mener une activité professionnelle autonome, tout en préservant les avantages sociaux d’un employé traditionnel. Il répond à une demande grandissante de flexibilité dans l’environnement professionnel.
Bien avant de déterminer le salaire du freelance en portage salarial, il est important de comprendre la relation tripartite dans cette forme d’emploi. Tout d’abord, il existe un accord de portage ou d’adhésion. Celui-ci établit les éléments de la coopération entre l’entreprise de portage et le consultant autonome.
Ensuite, un contrat de travail à durée indéterminée ou déterminée confère au travailleur le statut d’employé porté. Il permet à ce dernier d’accéder ainsi aux bénéfices sociaux correspondants. Enfin, l’accord de service entre le client et la société de portage permet d’officialiser les conditions de la mission négociées par l’employé.
Fonctionnement du portage salarial
L’idée du portage salarial a vu le jour à la fin des années 80. Toutefois, ce n’est que récemment que ce mode de fonctionnement a commencé à gagner en notoriété. Il a pris une certaine ampleur dans le monde du travail en particulier après sa légalisation en 2008, dans le contexte de la loi qui vise à moderniser le secteur professionnel.
La réalisation d’une mission en portage salarial se déroule selon une démarche bien précise. Premièrement, il y a la négociation commerciale et la prospection. L’indépendant qui deviendra un salarié porté établit un contact avec une entreprise qui pourrait potentiellement lui attribuer une tâche.
Tous deux fixent un coût pour l’intervention et déterminent une période d’exécution. Ils établissent également les buts de la mission assignée ainsi que les dépenses à prendre en compte…
Vient ensuite la gestion de travail du travailleur indépendant par l’entreprise de portage salarial durant la mission. Elle implique l’embauche en contrat CDD ou CDI de portage salarial, la gestion fiscale et comptable ainsi que le type de facturation.
Le salarié porté effectue, enfin, la tâche confiée selon le cahier de charges fixé. La société de portage procède, par la suite, au paiement du salaire du travailleur porté. Celui-ci est enclenché après avoir facturé la mission au client et géré les charges professionnelles potentielles signalées par le salarié porté.
Comment bien optimiser sa rémunération en portage salarial ?
La première chose à faire pour optimiser son salaire en portage salarial est de négocier les coûts de missions. Ces derniers, connus aussi sous le nom de dépenses remboursables, concernent les dépenses nécessaires pour réaliser une tâche spécifique pour une société cliente. Les frais de repas, de déplacement ou d’hébergements en font partie.
Ces dépenses sont séparées de la rémunération. Elles ne sont pas soumises aux coûts de gestion de la société de portage salarial. Autrement dit, les frais de mission sont négociés avec le client bien avant la réalisation d’une prestation. Ils n’affectent pas directement, par conséquent, le salaire net.
Les dépenses de mission peuvent être remboursées par l’entreprise cliente avec justificatif, ce qui permet au consultant de recouvrer les charges effectivement engagées.
Le freelance en portage peut booster ses revenus en réalisant des versements sur son épargne salariale. Certaines sociétés offrent des dispositifs d’épargne salariale (PEE et PERCO) à leurs consultants. Ces derniers peuvent être bénéfiques pour ceux qui peuvent épargner et ne veulent pas transformer toute leur facturation en salaire.
Des contributions volontaires peuvent être faites sur l’épargne. Elles sont ensuite augmentées selon les termes du contrat d’entreprise. Cet abondement est déduit immédiatement du compte d’activité, améliorant ainsi le revenu de deux manières.
Le parrainage peut être une façon d’optimiser le TJM en portage salarial. Il est possible que certaines sociétés de portage salarial proposent ce programme. Cette méthode de contribution aux affaires peut être récompensée de différentes façons, en fonction des règles établies par chaque entreprise. La rétribution peut être des bons d’achat, des réductions sur les frais administratifs, des commissions, des primes et bien d’autres.
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