La simulation de salaire pour les freelances permet de connaître sa rémunération brute ou nette par mois, en recourant à cette forme d’emploi. Cette estimation prend en compte plusieurs facteurs notamment le taux journalier moyen (TJM) fixé par le travailleur indépendant. Sont également considérés le statut juridique, les dépenses professionnelles et le temps de travail effectif.
Le freelancing connait une popularité croissante en France depuis une dizaine d’années. Il a alors été annoncé que le nombre de Français ayant adopté cette forme d’activité professionnelle devrait atteindre 1 540 000 à l’horizon 2030. L’attrait pour ce modèle d’emploi s’explique par de nombreuses raisons, notamment le non-plafonnement des revenus. Les consultants ont concrètement la possibilité de profiter d’une rémunération plus élevée que celle d’un salarié, à condition d’exercer une activité florissante, d’avoir une bonne stratégie et de bien comprendre le mécanisme de rémunération afférent. Dans ce contexte, il est important de se pencher sur les éléments essentiels de la simulation de salaire pour les freelances.
Comment simuler votre salaire en tant que freelance ?
Le salaire d’un travailleur indépendant repose sur 4 éléments. Il est d’abord basé sur le tarif journalier moyen (TJM), exprimé en euros hors taxes (HT) ou toutes taxes comprises (TTC). Il correspond au montant que le client paie pour chaque journée de travail. Le TJM ou la simulation tjm freelance joue un rôle décisif dans la définition du prix pratiqué par un freelance. Des politiques tarifaires trop exigeantes peuvent, en effet, dissuader les clients potentiels, tandis que des prix trop faibles risquent de compromettre à la rentabilité de l’activité.
Par ailleurs, il faut tenir compte du statut juridique, puisqu’il détermine les cotisations et impôts à verser par le consultant. L’on citera parmi les plus courantes l’autoentreprise, la Société par Actions Simplifiée Unipersonnelle (SASU), ou encore :
- L’Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée (EURL) ;
- L’Entreprise Individuelle (EI) ;
- Le portage salarial.
La simulation salaire freelance informatique doit aussi prendre en considération les coûts occasionnés par l’activité. Ceux-ci peuvent porter sur l’acquisition de matériel informatique, la location de bureau…
Enfin, le temps de travail est aussi à intégrer dans le calcul. Une distinction entre les journées facturables et non facturables s’impose à ce titre. À noter que les formations, la gestion administrative, la prospection, etc., nécessite également beaucoup de temps.
Méthode à adopter pour déterminer son salaire
Afin de déterminer son salaire, il convient d’abord d’opérer une distinction entre salaire brut et salaire net. Le revenu brut représente le total des rémunérations qu’un freelance gagne. Il renvoie aux gains non déduits des différentes charges auxquelles il est soumis.
Le salaire net se définit pour sa part comme le montant que le consultant empoche au final. Il s’obtient par la soustraction du salaire brut par les prélèvements sociaux, les cotisations sociales, les impôts, etc. En fonction de son statut, il peut s’agir :
- Des cotisations de chômage : Apec pour les cadres, assurance chômage… ;
- Des cotisations de sécurité sociale : accident de travail, invalidité, assurance maladie… ;
- Des contributions sociales : Contribution au remboursement de la dette sociale (CRDS), Contribution sociale généralisée (CSG)… ;
Afin de calculer le salaire brut, il suffit de multiplier le TJM par le nombre de jours travaillé dans le mois. Des simulateurs en ligne existent pour l’estimer avec plus de facilité. L’opération s’effectue automatiquement. Il faut juste indiquer à ces outils le nombre de jours travaillés et le TJM. Ces simulateurs permettent aussi de convertir directement le salaire brut en net.
Exemple de simulation de salaire d’un freelance
L’on imaginera un freelance informatique qui a fixé un TJM de 401 euros. Il a travaillé pendant 15 jours sur le mois. Son chiffre d’affaires mensuel s’élève donc à 6015 euros. Pour obtenir son salaire net, ce montant sera déduit de différents frais et charges auxquels le consultant est soumis. L’on supposera alors que celui-ci paie :
- 45 euros de cotisation au titre de l’assurance responsabilité civile professionnelle ;
- 50 euros de prime au titre de la mutuelle pour les travailleurs non salariés (TNS) ;
- 80 euros de cotisation liée à l’assurance chômage ;
- 400 euros de frais professionnels ;
- 560 euros de charges fiscales ;
- 880 euros de cotisations sociales.
Au final, le travailleur indépendant touchera 4 000 euros sur le mois. Cependant, ce montant peut varier en fonction du statut juridique du freelance. Par conséquent, l’on conseille à chacun de se renseigner sur son cas avant de fixer son TJM. Un taux journalier moyen trop bas risque en effet de ne pas couvrir les dépenses susmentionnées.
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