Simulation freelance sasu

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La société par actions simplifiée unipersonnelle (SASU) est l’une des formes sociales les plus répandues en France. Elle représentait 67 % des entreprises nouvellement créées en 2020. La quantité de SASU mise en place ne cesse de s’accroître. Cela s’explique par ses caractéristiques intéressantes pour un chef d’entreprise souhaitant entreprendre seul.

Dans le cadre d’une SASU, le capital social est variable. Il est librement fixé par l’associé unique. Ce dernier peut effectuer deux types d’apports : en nature (estimés par le commissaire aux comptes) ou en numéraire. Le recours au commissaire n’est pas requis dans le cadre des apports en nature. Le montant n’excède généralement pas les 30 000 euros. La somme totale ne dépasse pas 50 % du capital social. Une première moitié au moins des apports en numéraire est à constituer à la création de la SASU. Le reste est à compléter sur une période maximum de 5 ans.

SASU : définition

La SASU compte un seul associé pouvant être une personne physique ou morale. On parle alors d’une entreprise  par actions. Alors, que faut-il savoir concernant la SASU ? L’associé unique décide seul en suivant rigoureusement les formalités envisagées dans les statuts.

Cette forme juridique d’entreprise permet à un entrepreneur de fonder sa propre société. Cependant, il faut s’assurer que ce statut corresponde au projet imaginé. Une simulation freelance en SASU permet de s’en assurer. Les charges sociales peuvent aussi être estimées.

La responsabilité de l’associé est limitée au total de ses apports. Par rapport aux autres statuts, les clauses juridiques appliquées sont moins nombreuses. Toutefois, une SASU n’est pas une entreprise anonyme, mais une déclinaison de société indépendante.

À  l’instar des entreprises civiles ou commerciales, la SASU est considérée comme une personne juridique. Elle possède ainsi son patrimoine, qui se distingue de celui de son chef d’entreprise et/ou de son associé.

Cela signifie que la SASU est habilitée à :

  • Prendre des engagements ;
  • Souscrire des contrats ;
  • Poursuivre en justice ;
  • Être détenteur de certains types de biens.

La SASU ne peut pas faire d’offres de titres financiers au public ou négocier ses actions sur un marché légiféré. Cela reste toutefois possible à condition de s’adresser uniquement à des investisseurs certifiés travaillant pour leur propre compte ou agissant pour le compte des entreprises. Ces dernières prennent en charge la gestion financière des actifs pour le compte de tiers.

Avantage d’être en SASU

La SASU est particulièrement appréciée par les entrepreneurs très motivés, ayant un projet et des capitaux. Une grande flexibilité dans son mode de fonctionnement explique en partie ce succès

  • Une faible réglementation

La seule réelle obligation de ce statut juridique concerne la nomination d’un Président de SASU. Cela peut être une personne physique ou morale (généralement une autre entreprise). Les autres clauses liées à la gestion de l’entreprise sont librement délimitées dans le règlement de la SASU.

Cela signifie que le Directeur Général désigné peut être un associé ou pas. Toutefois, une seule personne ne peut pas cumuler les fonctions de Président et celles de Directeur Général.

  • Un capital social fixé librement

La SASU est détentrice d’un patrimoine déposé auprès d’un organisme financier en son nom. La somme minimale du capital social s’élève à 1 euro. L’objectif est qu’un maximum de projets puisse se concrétiser. Le choix du montant de capital est déterminé en fonction de l’activité et des besoins financiers de l’entreprise.

  • L’engagement limité de l’associé unique

La responsabilité du seul associé est limitée uniquement à la somme de son apport. Cela signifie qu’il ne peut pas être poursuivi  à titre personnel (son patrimoine) pour le remboursement du passif social ou des dettes de la société.

  • Un régime fiscal intéressant

La SASU est généralement soumise au régime fiscal de l’impôt sur les sociétés (IS). Le taux d’imposition des revenus de l’entreprise sont de 15% tant qu’ils n’excèdent pas les 42.500€. Au-delà, celui-ci augmente à 25%. Cela s’applique pour tous les exercices ouverts depuis le 1er janvier 2023.

Comment calculer le salaire d’un freelance ?

Lorsque l’on commence une activité en Freelance, estimer son salaire n’est pas simple.

Le salaire du Freelancer est délimité en fonction de 4 critères essentiels :

  • Le TJM (tarif journalier moyen) ;
  • Le temps de travail ;
  • Les frais professionnels et les dépenses ;
  • Le statut de l’entreprise (le SASU dans le cas présent).

Pour délimiter ses revenus en tant qu’indépendant, la première chose à faire est d’estimer son Taux Journalier Moyen (TJM). Le TJM représente la somme hors taxe à facturer pour chaque jour travaillé durant le mois. Selon les professions et l’expérience, le TJM en freelance varie entre 150 et 2000 € par jour. 

Pour calculer son TJM, il faut commencer par voir les taux régulièrement pratiqués dans son domaine d’activité. Le baromètre des TJM provenant de Malt constitue alors un excellent indicateur. Par exemple, le TJM pour un graphiste s’élève en moyenne à 398 € chaque jour.

Concernant le salaire d’une activité en Freelance proprement dit, on additionne les frais et les charges, puis on déduit le chiffre d’affaires.

Autrement dit :

Rémunération du freelance = Chiffre d’affaires – (frais professionnels + cotisations + dépenses)

Dans le cas du salarié porté, il peut simuler sa rémunération via une simulation tjm en portage. Cet outil lui permettra de faire une simulation rapide de son salaire à partir du revenu net souhaité ou d’un TJM.

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