Le travail en freelance représente une alternative au salariat, où un prestataire de services indépendant collabore directement avec un client. Il présente plusieurs avantages, principalement en termes de flexibilité et de liberté dans l’organisation du travail. Cette forme d’emploi se distingue du salariat, notamment sur le plan de la rémunération, qui est souvent basée sur le nombre de jours travaillés.
Le freelance s’est développé de manière significative depuis plus d’une décennie, avec une expansion continue dans divers secteurs. Selon une étude du Groupe ADP (anciennement Aéroport de Paris), de plus en plus de salariés se tournent vers cette forme d’emploi. Un engouement qui s’explique par les différents avantages qu’elle offre.
Pour se préparer au lancement d’une activité en freelance, il importe de bien comprendre en quoi cela consiste, quels sont ses avantages et comment calculer sa rémunération dans ce contexte. Voici les points clés à retenir pour maîtriser le sujet.
Freelance : Définition
Le freelance se définit comme un professionnel qui travaille à son propre compte, en offrant ses services à des clients. Ses missions touchent surtout des domaines créatifs et intellectuels, tels que :
- la formation ;
- le graphisme ;
- la rédaction en ligne ;
- l’informatique ;
- le conseil ;
- le marketing.
Le freelancing se distingue du salariat, car le travailleur indépendant n’est pas soumis à une hiérarchie. Il n’a donc pas de contrat à durée indéterminée ou déterminée. Cependant, la relation entre le freelance et son client est règlementée par un contrat. Y sont précisés :
- la nature de la mission déléguée au professionnel ;
- sa durée ;
- les dates de début et de fin de la mission ;
- les éventuelles conditions de report ou d’annulation ;
- le coût de la prestation ;
- les modalités de paiement
Il convient de noter que le salaire brut/net freelance se calcule suivant une méthode différente de celle appliquée dans un contrat de travail classique. Il est basé sur ce qu’on appelle taux journalier moyen(TJM).
Par ailleurs, le statut de freelance n’est pas un statut juridique en soi. Afin d’exercer une activité y afférente, il faut donc adopter un statut juridique approprié. L’une des options envisageables est la création d’une Société par Action Simplifiée Unipersonnelle (SASU). Mais il est également possible d’opter pour une Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée (EURL), une Entreprise Individuelle (EI) ou une microentreprise.
Les avantages du freelance ?
Cette forme d’emploi séduit de plus en plus de personnes pour différentes raisons. Elle offre notamment une liberté dont les salariés ne peuvent pas profiter. Le freelance peut en effet choisir ses clients et refuser des offres qui ne répondent pas à ses critères ou à ses valeurs. En revanche, un salarié est souvent contraint de suivre les directives/ordres de son employeur ou supérieur hiérarchique.
La liberté du freelance s’étend aussi à l’organisation de son travail. Il peut travailler de n’importe où, que ce soit à domicile, dans un espace de coworking, etc. L’absence de relation de subordination avec ses clients lui permet aussi de gérer son emploi du temps selon ses besoins. Il peut ainsi concilier vie professionnelle et vie privée de manière optimale.
À souligner toutefois que cette forme d’emploi présente aussi quelques points négatifs. Elle implique des tâches administratives liées à l’activité exercée. L’on citera entre autres la déclaration de chiffre d’affaires auprès de l’URSSAF (pour les micro-entrepreneurs), la prospection, la facturation des clients… Les freelances bénéficient par ailleurs d’une moins bonne protection sociale par rapport aux salariés.
Méthode de calcul du salaire d’un freelance ?
Pour calculer le salaire brut/net freelance, il faut prendre en considération les montants que le professionnel perçoit au cours d’une période donnée. L’estimation de la rémunération brute requiert ainsi la détermination du nombre de jours travaillés par mois, par exemple. Il faut par la suite multiplier ce chiffre par le TJM, qui représente le tarif facturé au client pour une journée de travail. La somme obtenue peut être complétée par :
- Des montants empochés pour les commissions, les primes, les heures supplémentaires… ;
- D’autres rémunérations liées à l’activité freelance du professionnel (subventions, bourses…).
Afin de déterminer le salaire net, il suffit de déduire de la rémunération brute les charges sociales et fiscales. Pour simplifier cette opération, on peut recourir à un convertisseur de salaire brut/net freelance en ligne.
Pour une meilleure compréhension du sujet, l’on prendra l’exemple d’un professionnel qui a fixé un TJM de 350 euros. En travaillant 20 jours par mois, son salaire brut s’élèvera à 7 000 euros. Avec des charges sociales de 1 484 euros (21,2 % du chiffre d’affaires) et un impôt de 2 000 euros, le salaire net s’établira à 3 516 euros.
À titre de remarque, il est aussi possible de réaliser un calcul TJM avec le salaire brut/net souhaité. Cette opération permet d’assurer la rentabilité de son activité.
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