Tjm freelance HT ou TTC : fonctionnement

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Avant de vous lancer comme indépendant, un bon calcul tjm freelance est de mise. C’est le gage de la viabilité de votre nouvelle activité. Comment faire ? Quels sont les bons à savoir pour y parvenir ? Quels sont les détails à prendre en considération au moment de la facturation de vos prestations ? Voici un guide pour tout vous expliquer.

TJM : définition

Littéralement, TJM signifie Taux journalier moyen. C’est simplement le fait de facturer une prestation à un client en se basant sur la durée de la tâche. Le TJM peut être exprimé HT ou TTC (hors taxe ou tout taxe comprise). Dans tous les cas, il sera ensuite multiplié par le nombre de jours de travail durant le mois. C’est la base de l’estimation de votre salaire en tant que consultant.

On parle d’un taux moyen. Donc, le TJM peut varier en fonction des prestations que vous avez fournies. Une augmentation est possible pour les jours fériés travaillés ou encore les week-ends.

Le calcul tjm freelance est la première étape quand vous envisagez de devenir indépendant. Pour cause, comme vous n’êtes pas un salarié, vous ne profitez pas des mêmes avantages que ce dernier. Tel est le cas des congés payés, par exemple. Il faudra donc en tenir compte au moment de votre calcul.

Vous allez ainsi facturer votre client sur la base de ce tarif journalier. Il s’agit d’une facturation par forfait. Par conséquent, l’ensemble de toutes les prestations que vous allez fournir sera compris dans le lot. Au moment de faire votre calcul, prenez en considération tous les services : prospection, relation client, comptabilité, les services proprement dits, etc. Assurez-vous également de couvrir les charges liées à votre activité.

À savoir que c’est l’équivalent du salaire brut d’un freelance. À celui-ci, vous devez encore ajouter les frais et les cotisations en rapport avec votre activité : charges patronales, frais professionnels, etc. Ces derniers s’élèvent à 8 ou 10 % du TJM.

Faut-il mieux facturer sur la base d’un TJM ou d’un forfait ?

Selon certains freelances, une facturation par TJM est plus avantageuse. Vous serez alors soumis à une obligation de moyen et non de résultat, ce qui sera plus simple. Alors qu’avec un forfait, vous devez tenir compte de plusieurs détails pour vous assurer de la rentabilité de votre activité, par exemple :

  • Votre capacité à gérer votre temps ;
  • Votre aptitude à travailler en mode projet.

Il n’en demeure pas moins que la facturation par forfait peut aussi présenter des avantages. Tel est le cas si vous êtes flexible. Avec cette méthode, vous ne serez pas pressé par le temps au risque de perdre de l’argent. Et, c’est parfait si vous envisagez de travailler pour différents clients et sur plusieurs projets en même temps.

Évidemment, rien ne vous empêche d’utiliser les deux modèles. Ainsi, vous vous adaptez aux différents types de projets qui vous seront confiés :

  • Une facturation TJM pour les prestations plus longues.
  • Une facturation par forfait pour les améliorations ou les corrections.

Dans les deux cas, vous devez vous adapter aux normes du marché. Ne commencez pas à brader vos services au risque de devoir faire face à des déboires financiers. Et, vous aurez bien du mal à négocier la hausse de vos tarifs par la suite.

Comment se renseigner sur les tarifs du marché ?

Cependant, le calcul tjm freelance doit aussi tenir compte des tendances du marché. Pour cause, si vous êtes trop cher, vous allez rebuter les clients. Et, dans le cas contraire, vous ne vivrez pas de votre activité.

Basez-vous sur 4 critères importants pour être sûr de bien calculer votre taux journalier moyen :

  • Votre métier : d’une activité à une autre, les prix changent. Consultez les tarifs pratiqués sur les plateformes de freelancing pour être sûr. Sinon, faites quelques recherches sur le Net ;
  • Vos spécialisations : qu’avez-vous de plus que les autres ? ;
  • Votre expérience : les tarifs pour un junior ne seront jamais les mêmes que pour un expert ou un sénior ;
  • La durée de la mission : s’agit-il d’un temps partiel ou d’un plein-temps ? En combien de temps pouvez-vous boucler le projet ? Etc.

Vous travaillez toujours dans la même branche ? Vous pouvez toujours prendre en considération votre ancien salaire. Du moins, c’est possible s’il s’agit d’un tarif assez récent. Divisez simplement le salaire mensuel que vous avez l’habitude de toucher par le nombre de jours travaillés.

Sinon, pour vous rassurer, vous pouvez toujours compter sur les forums de discussions. Posez directement la question à d’autres freelances de votre acabit.

Et, voici quelques conseils supplémentaires pour vous aider :

  • Faites une étude de marché : tenez compte du nombre de concurrents et de la demande existante dans le secteur qui vous intéresse. Ces facteurs impactent grandement les tarifs pratiqués sur le marché. Évidemment, plus il y a de concurrents, moins vous pouvez demander à vos clients pour espérer les séduire. Cependant, c’est toujours sans brader vos tarifs pour vivre de votre activité ;
  • Évaluez-vous vous-même : ne minimisez pas votre expérience. Celle-ci optimise la qualité de vos services. Vous avez plus de 5 ans de métier ? Vous pouvez objectivement demander plus qu’un novice dans le domaine en question ;
  • N’oubliez pas les caractéristiques de la mission : tel est le cas des délais et de l’importance des tâches. À savoir que le caractère urgent est aussi important. Plus vous serez pressé par le temps, plus vous pouvez négocier des tarifs à la hausse.

Dans tous les cas, faites la différence entre un tarif HT et TTC. Dans le premier cas, les clients doivent encore payer les frais et les charges supplémentaires liées à la prestation. Alors, vous devez simplement inscrire le salaire brut sur votre devis. Dans le second cas, vous calculez les taxes et vous les additionnez à votre salaire brut. Mais, il faut toujours être transparent sur votre estimation. Généralement, les clients préfèrent le TTC. C’est plus simple à gérer pour eux.

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