Simulateur calcul charges auto entrepreneur
Le statut d’auto-entrepreneur est prisé en raison des cotisations sociales amoindries et de la facilité des formalités de déclaration. L’objectif étant d’obtenir le statut d’auto-entrepreneur. Toutefois, réduction n’équivaut nullement à exonération. Certaines obligations incombent à l’auto entrepreneur. Il est alors important de connaître les techniques de calcul des charges auquel une micro-entreprise est assujettie.
Par définition, l’auto-entreprise constitue une organisation individuelle soumise au régime fiscal et social. Selon la loi de finances pour 2023, plusieurs nouveautés ont trait aux auto-entreprises à partir du 1er janvier de ladite année. Réduction des taux de cotisations, mise en place d’un guichet unique des procédures sont quelques-uns des changements touchant les auto-entrepreneurs.
Le régime d’auto-entrepreneur est doublement avantageux : comptabilité allégée avec une facilitation de la gestion. Avec des charges estimées sur le chiffre d’affaires calculé, évaluer sa rentabilité s’avère simple. Cet article met en avant les subtilités des différentes charges de l’auto-entrepreneur pour 2023 et comment calculer les impôts.
Quelles sont les charges d’un auto-entrepreneur en 2023 ?
Pour exercer correctement, plusieurs charges variables doivent être engagées par l’auto-entrepreneur. Ce sont les coûts inhérents :
- À la restauration, vente de marchandises, hébergement ;
- Aux prestations de services ;
- À l’achat ou la revente pour un artisan ;
- Aux prestations de services artisanales ;
- Aux artisans ayant une double immatriculation (CCI/CMA).
Les charges de l’auto-entrepreneur, à s’acquitter auprès de l’URSAFF, estimées selon le chiffre d’affaires sont :
- La CFP ou contribution à la Formation Professionnelle ;
- La TFCC ou Taxe pour Frais de Chambre Consulaire ;
- Les cotisations sociales : prestations familiales, assurance maladie-maternité, assurance invalidité-décès, assurance vieillesse de base.
Les charges sociales varient selon la filière exploitée par l’auto-entrepreneur. Elles peuvent aller de 12,8% à 22%. Les cotisations pour formation professionnelle varient entre 0,1% et 0,3%.
Les charges fiscales sont constituées par :
- L’impôt sur le revenu ou la Cotisation Foncière des Entreprises (CFE) (prélèvement à la source ou le versement libératoire) ;
- La Cotisation Foncière des Entreprises ou CFE auto-entrepreneur (similaire à la taxe foncière des particuliers) : l’auto entrepreneur peut être exonéré de la CFE selon l’activité exercée ou la zone d’implantation de la micro-entreprise.
Les impôts utilisés pour payer les frais de chambre consulaire sont perçus durant la deuxième année d’activité. Les Chambres de Commerce et d’Industrie (CCI) et les Chambres des Métiers et de l’Artisanat (CMA) sont chargés de les prélever.
Les charges à anticiper liées à l’activité de l’auto entrepreneur concernent les frais de communication et la vente des produits. Les frais de communication englobent la publicité, la gestion du site web et les supports papier. La vente des produits regroupe les frais de transport, les emplacements, les frais postaux et les emballages.
Comment calculer les charges d’un auto-entrepreneur ?
Faire le calcul des charges permet de faire une estimation de la rentabilité d’une micro entreprise. Avant de procéder à ce calcul, la liste des coûts liés à l’activité est à établir. Réaliser un état prévisionnel des charges à payer peut se faire via un simulateur calcul charges auto-entrepreneur. C’est l’un des outils en ligne les plus performants actuellement.
L’estimation des charges d’un auto-entrepreneur s’effectue via l’application d’un taux fixe. Celui-ci sera déduit du chiffre d’affaires (trimestriel ou mensuel selon la récurrence de votre déclaration). Le taux oscille selon le type d’activité réalisé. Ainsi, pour la vente de marchandises, il est établi à 12,3 %. Il s’élève à 21,2 % pour les professions libérales et les prestations de services artisanales ou commerciales.
Concernant, les cotisations sociales pour ceux qui exercent une activité de vente de marchandises, ils s’élèvent à 12,8% du chiffre d’affaires. En sus, 0,1% est exigée pour la CFP ou formation professionnelle. Le prélèvement total atteint 12,9%.
Les cotisations sociales pour les prestataires de services artisanaux sont de 22% du chiffre d’affaires. S’y ajoutent 0,3% de CFP pour un total de 22,3%. Pour la prestation de services, les cotisations sociales sont de 22% du chiffre d’affaires et la CFP de 0,2%. Le total sur le chiffre d’affaires s’élève donc à 22,2%.
Concrètement, pour une estimation des revenus de l’auto entrepreneur, il faut se baser sur les recettes de la micro entreprise. De là, on enlève les charges fiscales et sociales, le loyer, le coût des produits, la taxe professionnelle. Il faut aussi y déduire les autres charges variables ou fixes. Le résultat donne le revenu réel dégagé par l’activité. L’auto entrepreneur peut de plus jouir du RSA ou Revenu de Solidarité Active.
Payer ses impôts en tant qu’auto-entrepreneur
L’auto-entrepreneur est soumis au régime social et fiscal. Il est classé comme entrepreneur individuel. En conséquence, il n’est pas obligé de payer la taxe sur la société, mais plutôt l’impôt sur le revenu. Le calcul du taux d’imposition moyen considère ainsi le CA de l’entreprise et le revenu fiscal de référence (RFR).
Concernant la déclaration de revenus, elle s’effectue annuellement. Elle concerne le CA de l’année achevée. C’est donc le CA de 2022 qui est considéré en 2023. Il faut comptabiliser en plus de ces revenus les autres avantages du foyer fiscal (salaires, retraites…).
La déclaration d’impôts peut s’effectuer en ligne. En revanche, la première déclaration d’impôt est réalisée sur papier et est envoyée par courrier. La période de déclaration commence en avril et se termine en juin. La date limite varie en fonction de la zone géographique du foyer fiscal.
- 06 avril 2023 : déclaration via internet opérationnelle ;
- 24 mai :fin des déclarations pour les départements de 01 à 19 ;
- 31 mai :fin des déclarations pour les départements de 20 à 54 ;
- 07 juin :fin des déclarations pour les départements de 55 à 974/976.
Concernant les revenus à déclarer, il s’agit du chiffre d’affaires réalisé après déduction. 71% pour les activités de vente de marchandise, 34% pour les Bénéfices Non Commerciaux (BNC) et 50% pour les Bénéfices Commerciaux (BIC). La déduction minimale s’élève à 305€ et 610€ pour les activités combinées.
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