Calcul charges salariales

Calcul charges salariales

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Les employés doivent verser certaines charges, quels que soient leurs secteurs d’activités. Ces cotisations permettent de profiter de prestations sociales comme les contributions à la retraite, des assurances, etc. Le coût de ces charges varie en fonction des salariés, du type de travail et de la rémunération. Ils doivent prendre en compte quelques éléments afin d’estimer le coût à verser.

En France, un travailleur doit verser sa part concernant les cotisations sociales. Une partie est prise en charge par l’employeur comme les charges patronales. Mais la plupart incombent aux  salariés. D’où le nom : charges salariales. Ces cotisations sociales restent obligatoires, car elles permettent d’alimenter financièrement le système de protection sociale, qui couvre les risques tels que les maladies, la vieillesse, etc.

Pour cela, la compréhension des charges salariales est de mise avant tout calcul. Il importe de connaître les différents types de cotisations ainsi que le mode d’estimation de ces coûts. Ci-dessous les détails essentiels sur ces points.

Qu’est-ce que les charges salariales ?

Les charges salariales désignent les contributions sociales prélevées par l’employeur sur la rémunération du salarié. Elles représentent en général les cotisations payées aux diverses prestataires sociales. Il s’agit en général de l’Union de recouvrement des cotisations de Sécurité sociale ou de l’URSSAF.

À savoir que le coût des charges salariales ne représente pas l’intégralité de la somme que le salarié devrait avoir. Elles servent à payer et à aider les individus en situation instable ou qui sont dans le dénuement.

Figurées sur les bulletins de paie, elles constituent entre 21 % et 23 % de la rémunération brute. Les cotisations versées par l’employeur sont à hauteur de 25 % du salaire brut, pouvant aller jusqu’à 42 %. Le calcul des charges salariales dépend entièrement de la somme du salaire brut, mais également de la rémunération nette.

Quelles sont les charges salariales ?

Avant le calcul des charges, il importe de connaître les éléments qui composent les cotisations salariales. Parmi les coûts de prestations salariales, l’on tient compte des cotisations sociales et de sécurité sociale que le salarié verse à l’URSSAF :

  • La Contribution au Remboursement de la Dette Sociale (CRDS) ;
  • La Contribution Sociale Généralisée (CSG) ;
  • Les assurances vieillesse ;
  • L’Association pour l’emploi des cadres (APEC).

Outre ces cotisations, les charges concernant le chômage et la retraite peuvent être également prises en compte. D’ailleurs, il est possible de verser des cotisations salariales concernant une pathologie supplémentaire dans certaines régions. Cela concerne plus précisément les secteurs de Moselle, du Haut-Rhin et du Bas-Rhin.

À préciser que les charges salariales sur les assurances maladie ont été enlevées à partir du 1er janvier 2018. Néanmoins, cette suppression favorise la hausse de 1,70 % de la CSG.

Comment estimer ses charges salariales ?

En se basant sur les budgets liés aux activités de l’employé, les autres revenus ne sont pas tenus compte lors du calcul. En général, la formule à utiliser pour le calcul de charges salariales est :

Soit : Charges salariales = Intégralité des charges sociales – Charges patronales

La totalité des charges sociales se base sur l’addition des charges patronales et salariales. Il faut savoir que les cotisations représentent environ 54% de la rétribution nette. Quant aux cotisations salariales, elles constituent 28% du salaire net ou 22% de la paie brute. En somme, l’ensemble des charges sociales peuvent être évaluées à 82% de la rémunération nette ou alors 62% de la solde brute.

Pour cela, l’on effectue le produit de la rémunération brute par un coefficient en pourcentage. Ce dernier varie en fonction des autres charges :

  • 98,25% de la rémunération brute par rapport à la CSG imposable et non imposable ;
  • 98,25% du salaire brut concernant la CRDS avec coefficient de 0,5% ;
  • Le salaire total pour l’assurance vieillesse déplafonnée avec coefficient 0,4% ;
  • Un plafond mensuel de la Sécurité sociale (PMSS) pour assurance vieillesse plafonnée, coefficient 6,90%.

À noter que la CSG imposable et non imposable présente un quotient de 9,2%. Pour les retraites complémentaires, le calcul peut également différer. Dans ce cas, il faut noter que pour la tranche A, l’assiette est relative au PMSS de 3 428 euros, avec un pourcentage de 3,15%. Cependant, la base imposable pour la Tranche B est de  3 428 à 27 424 euros par mois avec coefficient 8,64%.

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