Depuis quelques années maintenant, Atos traverse de graves problèmes financiers. Heureusement, le groupe français, spécialisé en services du numérique, grâce à l’appui de plusieurs banques et créanciers, pourra réduire de 3,1 milliards d’euros ses dettes. Il est à noter que cette opportunité, sous forme d’accord entre Atos et ses différents acteurs, fait suite à l’arrêt des négociations avec Onepoint.
Obligé de procéder à une restructuration financière complète due à des soucis financiers depuis des années déjà, le groupe français Atos a annoncé publiquement avoir trouvé une solution. Ainsi, un accord a été conclu avec un groupement de banques, des créanciers et l’entreprise tricolore dans la nuit du 29 au 30 juin dernier. Parmi les acteurs obligataires, nous pouvons citer entre autres, Syquant, Boussard & Gavaudan, Tresidor, SPG ou encore la firme spécialiste en patrimoine et protection sociale française AG2R La Mondiale. Par ailleurs, un grand nom dans le domaine de la finance a aussi rejoint Atos, la Deutsche Bank.
Une réduction de la dette d’Atos de 3,1 milliards d’euros
Pour Atos, l’objectif est simple à partir de maintenant, réaliser toutes les opérations qui ont attrait à la restructuration dans les meilleurs délais. En ce qui concerne l’accord en lui-même, il se base sur une capitalisation de 233 millions d’euros avec une garantie de plus de 170 millions de la part des bailleurs.
Dans les faits, ce sera entre 1,5 et 1,6 milliards d’euros qui seront réinjectés et cette grosse somme sera répartie – égalitairement – entre les différents actionnaires financiers. Tout comme un salarié porté ayant déjà réalisé une simulation portage salarial, l’entreprise numérique connaît déjà son but.
En effet, Atos sait que les différents bailleurs sont sur le point de transposer plus de 2 milliards de dette en capital. Ayant déjà atteint les 4,8 milliards d’euros de redevance, la société française peut maintenant réduire cette somme de 3,1 milliards. Une occasion pour elle d’avoir la notation « BB » en matière de crédit.
Les principaux acteurs financiers de l’accord seront des actionnaires majoritaires
Il est à noter que cet accord est une aubaine pour Atos puisque qu’il survient moins d’une semaine après la fin des négociations entre Onepoint et la société. Bien que les raisons semblent encore être floues, le motif de l’abandon de la reprise par Onepoint – représentée par son fondateur David Layani – serait le fait que les principaux piliers financiers de l’entreprise se seraient retirés.
De ce fait, puisque le premier actionnaire d’Atos et le fondateur d’Onepoint s’est soustrait à la commission d’administration de l’entreprise numérique, les banques et les bailleurs seront désormais les actionnaires majoritaires d’Atos – ils détiennent 99,9% du capital. Dans l’accord, le groupe a souhaité maintenir son périmètre d’action et cette mesure se mettra en place après la finalisation des discussions. Notez que l’État a déjà proposé 700 millions pour racheter ses actifs et Alten est en train de regagner Wordgrid – une filiale de la société, spécialisée dans le domaine du nucléaire.
Il faut savoir que le groupe a plusieurs salariés et salariés portés ayant réalisé une simulation portage salarial. Il est un des partenaires du CIO (Comité International Olympique). La procédure qui finalise l’accord devra donc être réalisée avant le 22 juillet, c’est-à-dire avant l’ouverture des JO de Paris 2024.
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