Les assureurs sont réticents à couvrir les sports dits dangereux. Si les surprimes sont attendues, les exclusions de garantie s’appliquent parfois. Les sportifs peuvent alors ne pas accéder à un prêt immobilier. La solution proposée est le rachat des exclusions de garantie. Dans ce cas, l’assurance emprunteur peut aller jusqu’à une hausse de 50 %.
Pratiquer du sport est-il mauvais ? Du point de vue des assureurs, certaines activités sont dangereuses, augmentant le risque de non-remboursement des prêts. Les sportifs professionnels ne sont pas les seuls concernés par cette situation. Tout dépend de la fréquence à laquelle l’activité est pratiquée. Une personne qui fait de l’équitation de temps en temps chez lui n’a pas le même profil qu’un coureur professionnel. D’autre part, c’est la nature même de l’activité qui est mise en cause. C’est par exemple le cas des randonnées en haute montagne ou du trekking et des pratiques de l’escalade sans guide. La liste des activités non couvertes par les assureurs dépasse 300 lignes.
La surprime en assurance
Une surprime est appliquée lorsque le profil de l’emprunteur est dit dangereux. Les risques ne sont cependant pas suffisamment élevés pour appliquer une exclusion de garantie. La valeur de la cotisation est variable d’un assureur à l’autre. Néanmoins, il est possible d’effectuer une simulation auprès de différentes plateformes. C’est comme la simulation de portage salarial effectuée via un COMPARATEUR SOCIÉTÉ DE PORTAGE SALARIAL.
Parmi les sports classés à haut risque se trouvent l’alpinisme, la plongée sous-marine, l’escalade et le ski nautique. Le comité consultatif du secteur financier (CCSF) exclut cependant les baptêmes et les initiations.
Lors de la souscription au contrat d’assurance, l’assuré remplit un questionnaire dont les activités sportives sont mentionnées. Si ce dernier pratique du sport à risque, il devra le mentionner, sous peine de l’annulation de son contrat. La surprime est appliquée sur accord des deux parties. Ce n’est pas seulement lors de la souscription que l’assuré doit faire mention de son activité. Il doit aussi signaler tout changement pouvant affecter son contrat. Par exemple, la surprime peut survenir en cours de contrat s’il commence une activité non couverte après avoir signé son assurance. Inversement, s’il cesse de pratiquer le sport non couvert, sa cotisation est revue à la baisse.
La surprime est établie selon le degré de risque présenté par l’activité. Elle peut cependant augmenter considérablement les coûts de l’assurance. La surprime est évaluée entre 5 et 50 % selon un professionnel du secteur.
La pression des banques
L’assurance emprunteur est obligatoire pour obtenir un prêt immobilier. Les banques souhaitent avoir la garantie d’être remboursées en cas d’incapacité de l’emprunteur. Ainsi, quand aucun assureur ne couvre les risques, les établissements de prêt se rétractent également. La surprime peut cependant modifier la capacité de remboursement, d’où la nécessité de comparer les offres au préalable. Il existe différents outils comme le COMPARATEUR SOCIÉTÉ DE PORTAGE SALARIAL destiné à la simulation de portage salarial.
Dans une étude sur les garanties de l’assurance emprunteur publiée en 2022, le CCSF déclare :
Cette situation peut s’avérer préjudiciable à l’assuré qui pourrait voir sa pratique sportive exclue des couvertures et donc les conséquences d’un éventuel accident non couvertes.
Un courtier en assurance ajoute :
[…] S’il arrive un pépin au concerné, la banque peut exiger le remboursement immédiat du capital restant.
Pour pouvoir obtenir un crédit immobilier, les emprunteurs acceptent le rachat des exclusions de garanties. Pour un capital de 267 000 euros à rembourser en 14 ans, le coût de ce dernier peut arriver à 14 300 euros. Le prix initial était cependant de 3 250 euros. Cette forte augmentation est due au nombre de garanties à couvrir : incapacité de travail, invalidité, décès.
La seule solution valable consiste à comparer les offres proposées par les assureurs. L’assuré pourra trouver les options les plus favorables pour lui, conciliant les cotisations et le niveau de couverture.
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