De plus en plus d’organisations intègrent l’IAG dans leurs activités. Cependant, certaines institutions, notamment les grandes entreprises, se montrent encore perplexes. De fait, l’Intelligence artificielle suscite des attentes élevées, alors que les profits ne semblent pas être à la hauteur. D’autant plus que son implantation au sein d’une entreprise constitue un processus complexe et onéreux.
Les opinions sont loin d’être unanimes concernant l’intégration de l’IAG dans les activités d’une organisation. C’est la conclusion tirée suite à une étude réalisée par Opinion Way du groupe Dékuple. Elle a été menée sur des entreprises françaises ayant un effectif de 250 salariés ou plus. Selon les sondages, presque la totalité des décisionnaires considère l’Intelligence artificielle comme une alliée, mais le reste n’est pas encore convaincu. D’une part, les résultats obtenus sont encore vagues par rapport aux attentes placées. D’autre part, la procédure d’instauration de l’Intelligence artificielle au sein d’une entreprise est complexe et l’investissement est conséquent. C’est surtout le cas dans les structures avec un effectif plus important.
Les attentes vis-à-vis de l’Intelligence artificielle générative
Au cours de l’étude menée sur l’utilisation de l’IAG en entreprise, le groupe Dékuple a interrogé 300 décisionnaires. Parmi ces derniers, 93 % adhèrent à l’idée que l’Intelligence artificielle peut révolutionner le monde professionnel. Cependant, malgré cette considération, beaucoup d’entre eux hésitent quant à son intégration au sein de leur structure.
Les ingénieurs exerçant dans les organisations qui n’ont pas encore adopté l’IA gardent la possibilité de promouvoir leur travail. Ils peuvent réaliser une simulation de portage salarial auprès d’un professionnel.
Quoi qu’il en soit, 39 % de ces entreprises sont en train de réfléchir ou n’ont même pas encore commencé à réfléchir sur le sujet. Le pourcentage des institutions ayant déjà instauré l’IAG dans leurs activités est de 6 % contre 8 % qui n’ont aucune intention de le faire. En outre, 33 % envisagent une mise en place après 2025 et 30 % la prévoient avant 2026. Plusieurs raisons sont à l’origine de cette incertitude et les résultats en font partie. L’Intelligence artificielle générative doit répondre à des attentes spécifiques. Un des principaux avantages recherchés est « capacité d’innovation, génération de nouvelles idées » avec un pourcentage de 51 %. Citons également « optimisations et gains de productivité » avec un pourcentage de 47 %.
En outre, les résultats obtenus au niveau des fonctions supports de l’entreprise seraient disparates. Selon les décideurs interrogés, voici les profits pour chacun d’eux :
- Gestion des ressources humaines : 25 % ;
- Finance : 28 % ;
- Juridique : 13 % ;
- Direction informatique : 38 % ;
- Marketing : 41 %.
La difficulté de l’intégration de l’IAG dans une entreprise
Le PDG de Dékuple conseille aux organisations d’intégrer l’Intelligence artificielle au plus vite. Le cas échéant, celles-ci risqueraient de se retrouver dépassées par les prochaines innovations technologiques.
Du côté des grandes entreprises, l’implantation de l’IAG est moins aisée que dans les organisations plus petites. De fait, les procédures liées à sa mise en place sont plus complexes et il y a plusieurs normes à suivre pour que tout soit réglementaire. Selon 63 % des décisionnaires des grandes entreprises, cette opération nécessitera même une réorganisation en profondeur de leur structure. En addition, le budget nécessaire pour le déploiement de l’Intelligence artificielle générative s’avère important. Le Président général du groupe Dékuple l’a lui-même affirmé :
« Force est de constater que pour les grandes entreprises, l’intégration de l’IAG est plus compliquée dans son déploiement pour des raisons de processus plus lourds, de normes à respecter et de coût. »
En effet, pour que tout soit opérationnel, les entreprises doivent prévoir un financement colossal. Elles sont d’ailleurs nombreuses à planifier un investissement plus élevé afin d’assurer l’atteinte de leurs objectifs. Parmi les 87 % qui ont un budget consacré à l’IAG, 48 % envisagent d’y consacrer une somme de 5 millions d’euros.
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