L’année 2024 est celle des élections présidentielles dans une cinquantaine de pays, mais pas seulement. Cette année marque aussi des changements au niveau du fonctionnement ou plutôt de la gestion des entreprises. Les directeurs financiers (DAF) auront à prendre en charge de nouvelles fonctions. Celles-ci tourneront autour de l’IA, des investissements et des rapports extrafinanciers.
Le Directeur Administratif et Financier occupe une place importante dans la gestion d’une entreprise. La majorité des décideurs en France (98 %) trouve que de nouveaux rôles leur ont été attribués au fil du temps. En plus de son domaine d’activité, ce cadre intervient dans les secteurs du marketing, de l’innovation technologique, des opérations et de la conformité.
L’année 2024 apporte également d’autres défis que les DAF devront surmonter. Ceux-ci ne font traditionnellement pas partie de leurs domaines d’activité, mais relèvent tout à fait de leurs compétences. Ils concernent, entre autres, la mise en place des stratégies ou d’indicateurs de performance. Les directeurs financiers pourront, néanmoins, être en accord avec les chefs d’entreprises, former des équipes.
Revoir les priorités
Aujourd’hui, les entreprises ne se soucient plus seulement de la performance économique. En même temps, les différents départements doivent s’ajuster aux nouvelles perspectives de la société. Le DAF ne se préoccupe plus uniquement des questions administratives et financières, comme le calcul des charges. De nouveaux paramètres s’ajoutent à la qualification des entreprises.
Les rapports extrafinanciers (notamment ESG ou critères environnementaux, sociaux et de gouvernance) sont désormais au cœur des entreprises françaises. L’objectif zéro carbone en 2050 est crucial pour les gouvernements, mettant la pression sur les entreprises. Les émissions devront être réduites de 45 % au niveau mondial d’ici à 2030.
De nombreuses entreprises pensent également à s’introduire en bourse depuis que les grandes banques centrales ont annoncé une baisse de taux d’intérêt. Cette décision est partagée par la Banque centrale européenne et la Réserve fédérale pour 2024.
L’exploitation de l’Intelligence artificielle (IA) au sein des entreprises requiert la collaboration de différents départements. Pour que l’investissement dans ce secteur soit rentable, les directeurs financiers, informatiques et de la technologie doivent se concerter.
Pour mieux se concentrer sur les tâches prioritaires, les DAF ont dû être déchargés des attributions traditionnelles. Ce sont les IA ou les autres équipes au sein de l’entreprise qui devront reprendre certaines de leurs fonctions pour le moment.
De nouvelles attributions
Les DAF ont été investis de nouvelles fonctions pour assurer des prévisions exactes et des investissements rentables. Le calcul des charges pourra, par exemple, être effectué de façon automatisée.
Les directeurs financiers sont sollicités dans différents secteurs pour leurs compétences en matière d’analyse des données et de reporting. Se voir attribuer de nouvelles tâches est donc pour eux une manière de démontrer leurs compétences. Ils sont d’ailleurs les plus qualifiés pour aborder la question du retour sur investissement. Cela concerne notamment l’IA et l’introduction de l’entreprise en bourse. Dans ce dernier cas, le DAF est apte à décider si l’entreprise est prête pour cette action ou non et comment réussir l’introduction.
Parmi les nouvelles attributions se trouve aussi la tenue de la comptabilité environnement. Une étude de BCG rapporte que deux tiers des DAF souhaitaient renforcer ce domaine.
Le principal blocage se trouve toutefois dans l’appréhension du changement. Par exemple, seul un quart des entreprises (25,7 %) sont confiants dans l’utilisation de l’IA sur les opérations financières. Selon l’étude Pulse de PwC, la majorité des cadres (88 %) rapportent des investissements technologiques peu ou pas rentables.
L’année 2024 est celle des élections présidentielles dans une cinquantaine de pays, mais pas seulement. Cette année marque aussi des changements au niveau du fonctionnement ou plutôt de la gestion des entreprises. Les directeurs financiers (DAF) auront à prendre en charge de nouvelles fonctions. Celles-ci tourneront autour de l’IA, des investissements et des rapports extrafinanciers.
Le Directeur Administratif et Financier occupe une place importante dans la gestion d’une entreprise. La majorité des décideurs en France (98 %) trouve que de nouveaux rôles leur ont été attribués au fil du temps. En plus de son domaine d’activité, ce cadre intervient dans les secteurs du marketing, de l’innovation technologique, des opérations et de la conformité.
L’année 2024 apporte également d’autres défis que les DAF devront surmonter. Ceux-ci ne font traditionnellement pas partie de leurs domaines d’activité, mais relèvent tout à fait de leurs compétences. Ils concernent, entre autres, la mise en place des stratégies ou d’indicateurs de performance. Les directeurs financiers pourront, néanmoins, être en accord avec les chefs d’entreprises, former des équipes.
Revoir les priorités
Aujourd’hui, les entreprises ne se soucient plus seulement de la performance économique. En même temps, les différents départements doivent s’ajuster aux nouvelles perspectives de la société. Le DAF ne se préoccupe plus uniquement des questions administratives et financières, comme le calcul des charges. De nouveaux paramètres s’ajoutent à la qualification des entreprises.
Les rapports extrafinanciers (notamment ESG ou critères environnementaux, sociaux et de gouvernance) sont désormais au cœur des entreprises françaises. L’objectif zéro carbone en 2050 est crucial pour les gouvernements, mettant la pression sur les entreprises. Les émissions devront être réduites de 45 % au niveau mondial d’ici à 2030.
De nombreuses entreprises pensent également à s’introduire en bourse depuis que les grandes banques centrales ont annoncé une baisse de taux d’intérêt. Cette décision est partagée par la Banque centrale européenne et la Réserve fédérale pour 2024.
L’exploitation de l’Intelligence artificielle (IA) au sein des entreprises requiert la collaboration de différents départements. Pour que l’investissement dans ce secteur soit rentable, les directeurs financiers, informatiques et de la technologie doivent se concerter.
Pour mieux se concentrer sur les tâches prioritaires, les DAF ont dû être déchargés des attributions traditionnelles. Ce sont les IA ou les autres équipes au sein de l’entreprise qui devront reprendre certaines de leurs fonctions pour le moment.
De nouvelles attributions
Les DAF ont été investis de nouvelles fonctions pour assurer des prévisions exactes et des investissements rentables. Le calcul des charges pourra, par exemple, être effectué de façon automatisée.
Les directeurs financiers sont sollicités dans différents secteurs pour leurs compétences en matière d’analyse des données et de reporting. Se voir attribuer de nouvelles tâches est donc pour eux une manière de démontrer leurs compétences. Ils sont d’ailleurs les plus qualifiés pour aborder la question du retour sur investissement. Cela concerne notamment l’IA et l’introduction de l’entreprise en bourse. Dans ce dernier cas, le DAF est apte à décider si l’entreprise est prête pour cette action ou non et comment réussir l’introduction.
Parmi les nouvelles attributions se trouve aussi la tenue de la comptabilité environnement. Une étude de BCG rapporte que deux tiers des DAF souhaitaient renforcer ce domaine.
Le principal blocage se trouve toutefois dans l’appréhension du changement. Par exemple, seul un quart des entreprises (25,7 %) sont confiants dans l’utilisation de l’IA sur les opérations financières. Selon l’étude Pulse de PwC, la majorité des cadres (88 %) rapportent des investissements technologiques peu ou pas rentables.
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