Les banques hexagonales ont réévalué leurs tarifs pour 2024

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Comparée à 2023, la facture annuelle moyenne à payer par les clients des banques de France Métropolitaine est à la hausse pour 2024. La revalorisation concerne les frais de retrait unitaire, de retraits déplacés, de carte bancaire et surtout de tenue de compte. Elle constitue la plus considérable crue jamais enregistrée depuis huit ans.

Panorabanques a étudié la hausse des grilles tarifaires des banques françaises entre 2023-2024. L’entreprise prend en compte 138 établissements de l’Hexagone, totalisant une part de marché d’environ 95 %. Les prix ont été considérés sur la base des données publiées sur leurs sites Web jusqu’au 11 décembre 2023.

Selon le rapport du comparateur, les commissions d’intervention ont légèrement crû. Les virements en agence et les frais de retraits/paiements en dehors de la zone euro ont connu le même dénouement. Quelques banques ont par ailleurs augmenté leurs tarifs pour le retrait unitaire, dès lors qu’il est facturé. Elle cite notamment LCL, la Banque Postale ou encore la Banque populaire Franche-Comté.

De moins en moins de retraités déplacés gratuits

En outre, le tarif des retraits réalisés dans une autre banque que la sienne poursuit son envolée en 2024. Une progression de 10,6 % se dessine comparée à 2023 sur le coût moyen pour quatre retraits déplacés mensuels. Sa montée moyenne découle de la diminution des retraits déplacés gratuits.

Dans ce cadre, seule la Banque populaire Val-de-Marne a augmenté le nombre ses retraits déplacés gratuits par mois. À l’inverse, 10 établissements, parmi lesquels les Crédit Agricole Centre-Est et Anjou-Maine l’ont réduit. Autant de sociétés auprès desquelles les consultants portés en finance peuvent chercher des missions.

Bon à savoir : le portage salarial entraîne un système de calcul charges moins favorables qu’avec d’autres statuts indépendants. Il comporte toutefois plusieurs avantages non négligeables (retraite, assurance chômage, réseautage, meilleure crédibilité, etc.).

Le prix annuel des cartes bancaires a également évolué. Il s’établit désormais à 64,60 euros en moyenne (+3 %), contre 62,80 euros en 2023 et 61,90 euros en 2021.

Un effet de rattrapage

Plus généralement, Panorabanques a observé une hausse de 2,1 % en une année sur les frais bancaires. Détenir un compte bancaire coûte ainsi en moyenne 225,20 euros en 2024 dans l’Hexagone. Cet alourdissement des tarifs bancaires s’explique en partie par un effet de rattrapage comparé à 2023. Le comparateur se souvient qu’après que Bercy ait appelé les établissements du secteur à la modération cette année-là :

« […] une augmentation très modérée de 0,30% a été enregistrée […] ».

L’évolution tarifaire de 2024 est surtout portée par les frais de tenue de compte. Ils s’élèvent aujourd’hui à 20,70 euros par mois en moyenne. Ce qui représente un gain de 7,3 % par rapport à l’an dernier (19,30 euros). Il faudrait en prendre compte dans le calcul charges des indépendants, comme des salariés.

Le relèvement s’observe chez plus de 15 établissements bancaires, surtout des caisses locales de grands réseaux de France Métropolitaine. En revanche, de nombreuses enseignes ont décidé de rendre gratuite la tenue de compte de leurs clients. Cette ligne tarifaire a ainsi disparu chez :

  • Plusieurs caisses locales du Crédit Agricole ;
  • Fortuneo ;
  • BoursoBank ;
  • BforBank ;
  • Axa Banque.

Panorabanque dévoile qu’en 2024, 86 % des clients tricolores continuent de payer pour la tenue de leur compte. Ce pourcentage se situe quasiment au même niveau que celui enregistré en 2023.

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