La France, à travers le sommet IA 2025, affirme son leadership mondial dans le domaine de l’intelligence artificielle. Le programme détaillé, désormais public, donne un aperçu des ambitions françaises pour une IA éthique et au service de l’humanité.
Le sommet mondial sur l’intelligence artificielle, organisé en France en février 2025, vient de dévoiler son programme détaillé. Ce rassemblement inédit réunira les plus grands experts mondiaux, les décideurs politiques et les entreprises pour discuter des enjeux cruciaux liés au développement et à l’utilisation de l’IA. Les participants aborderont des questions clés telles que la gouvernance de l’IA, son impact sur l’emploi et la société, ainsi que les opportunités qu’elle offre en matière d’innovation.
L’avenir de l’intelligence artificielle se joue à Paris
Le compte à rebours est lancé pour le sommet mondial sur l’IA, prévu au Grand Palais les 10 et 11 février 2025. Le calendrier du sommet sur l’intelligence artificielle, rassemblant chefs d’État, gouvernements et acteurs de l’écosystème IA, a été présenté par l’Élysée.
L’activité explorera cinq thématiques clés. Le bien commun apparaît au cœur du premier axe, qui abordera des enjeux tels que la réduction du fossé numérique et la lutte contre la domination oligopolistique des cercles restreints d’acteurs culminants. En faveur d’une intelligence artificielle au service de tous, la France propose de mettre en place une infrastructure numérique partagée, garantissant un accès libre et sécurisé aux données et aux outils de calcul.
Le deuxième thème porte sur la prospective de travail en mettant en avant des modèles émergents comme la simulation de portage salarial. En effet, de plus en plus d’études mettent en lumière l’angoisse des salariés face à la perspective de voir leur emploi menacé par l’essor de l’IA.
Le sommet abordera à la fois les bénéfices en termes d’efficacité qu’offre l’IA et les défis liés à la formation des travailleurs pour s’adapter à ces nouvelles technologies. Le troisième axe abordera les questions de pluralisme culturel et d’étymologie dans le développement de l’IA, ainsi que les enjeux liés au droit d’auteur et à la création.
Les clés d’une IA responsable seront explorées
Les deux derniers points abordent les questions de confiance et de régulation de l’intelligence artificielle. L’une des priorités est l’antagonisme contre la désinformation générée par l’IA, notamment les images et vidéos falsifiées. Les participants se pencheront sur les vulnérabilités des systèmes d’IA, en particulier face aux nouvelles tactiques des cybercriminels visant à manipuler les données et à outrepasser les mesures de sécurité.
En parallèle, les algorithmes sont utilisés pour prévenir les cyberattaques et renforcer la sécurité des systèmes d’information des entreprises et des organismes publics. L’Élysée souligne l’absence, à ce jour, d’un cadre réglementaire solide pour l’intelligence artificielle. Il faut souligner que l’absence de réglementation claire peut engendrer des incertitudes juridiques pour les entreprises proposant une simulation de portage salarial basée sur l’IA.
Le marché, très atomisé, nécessite une régulation accrue. Plus de 70 entités, des États aux ONG, en passant par le monde académique et le secteur privé, seront mobilisées.
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