La version 1.0 du projet FOCUS de FinOps prend progressivement forme

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Une première version clé pour la spécification FinOps du projet FOCUS, porté par Microsoft, Google et AWS, vient d’être publiée. Parmi les éléments majeurs contenus dedans, l’on citera l’exclusion de la virgule comme séparateur décimal. Des éléments de tarifications ont aussi été introduits dans l’esquisse de ce qui devrait être la v1 du projet.

Un brouillon de la version 1.0 du projet FinOps Open Cost & Usage Specification (FOCUS) vient de sortir. Les premières plateformes visées portent sur Oracle Cloud Infrastructure (OCI), Google Cloud, Microsoft Azure et Amazon Web Services (AWS). D’ailleurs, le projet offre des outils de conversion de leurs informations actuelles vers le format FOCUS.

Parmi les autres sources susceptibles de l’intégrer figurent Datadog, Cloudflare et MongoDB. Des liaisons avec les standards OpenDNS, OpenTelemetry,OpenSecurity, OpenData et OpenCost sont à l’étude. FOCUS v1 conserve la structure instaurée avec la v0.5. Elle présente ainsi d’un côté les exigences applicables aux jeux de données. De l’autre, elle donne une liste d’indicateurs quantitatifs et qualitatifs.

Diverses consignes ont été émises

Comparativement au v0.5, le v1 introduit des consignes sur la gestion des remises. Celles-ci concernent surtout l’obligation de consacrer des colonnes à certains éléments, tels que les amortissements sur engagements non utilisés.

La version 1.0 du projet FOCUS apporte également des instructions sur le format numérique. Il a été décidé que le point servira de séparateur décimal, qu’aucun symbole mathématique ni fraction ne sera utilisé… Des directives sur le format-clé-valeur ont également été formulées. Ainsi, la définition ECMA 404 devra impérativement être suivie.

Concernant les consignes pour les jeux de données, quelques-unes étaient définies dans FOCUS v0.5. L’on citera notamment les conventions de nommage des colonnes (de préférence sans acronyme, sans abréviations, PascalCase) ou encore :

  • Le format de l’heure et de la date (ISO8601-1:2019) ;
  • Celui des devises monétaires (ISO 4217:2015).

Dans sa version 1.0, FOCUS se munit d’outils de tarification. Ils comprennent par exemple la quantité achetée ou utilisée. Il y a aussi des unités de calcul des coûts (requêtes pour une API, Go/h pour du stockage…). Sans oublier les prix publics d’unité de gestion de stock (SKU).

Davantage d’indicateurs qu’avec la v0.5

Cette nouvelle version s’accompagne par ailleurs de la notion de remises sur engagement. Elle permet d’assigner au projet catégories (montant de dépenses ou volume d’utilisation exigés), noms et identifiants

Par rapport à la version 0.5, la v1 compte deux fois plus d’indicateurs (plus de 40). La majorité de ces derniers sont obligatoires. Seules les zones de disponibilité échappent à cette règle. Bon nombre des indicateurs apportés par FOCUS v1 couvrent la notion de charge sur le plan financier. Une « sous-catégorie » se greffe désormais à la « catégorie » (taxes, récurrence, paiement anticipé…). Cette case est vouée à :

  • Préciser la nature des ajustements (erreur d’arrondi, crédits, remboursement, etc.) lorsqu’elle y est rapportée ;
  • Assurer la différenciation entre les engagements non consommés et consommés quand elle est rapportée à des utilisations.

Plus de 50 contributeurs soutiennent aujourd’hui FinOps Open Cost & Usage Specification. Mis à part la FinOps Foundation, Microsoft et Google représentent les premiers membres de son comité de pilotage. Après AWS en octobre 2023, Walmart et Capital One se sont lancés dans le projet.

Le projet FOCUS a pour objectif de déterminer une spécification FInOps de référence pour le Cloud. La Fondation Linux assure son hébergement.

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