L’industrie, bien qu’un atout pour la productivité, expose les entreprises à des risques numériques accrus. Le modèle « Zero Trust » est indispensable pour protéger les firmes manufacturières.
L’interconnexion croissante des systèmes industriels, moteur de la quatrième révolution industrielle, rend les sociétés de plus en plus vulnérables aux cyberattaques. Les pirates ciblent désormais les usines connectées pour perturber les opérations, voler des données sensibles et nuire à leur réputation. Face à ces menaces, l’adoption d’une approche « Zero Trust » s’impose comme une nécessité absolue pour renforcer la sécurité des systèmes de contrôle industriels et garantir la continuité des activités, annonce le directeur des ventes de la société Illumio en Europe méridionale.
La protection des actifs industriels est un enjeu stratégique
Au-delà des interruptions des processus industriels, les piratages informatiques engendrent de multiples répercussions. Non seulement ils perturbent les processus, mais ils menacent également la pérennité des industries manufacturières. En effet, tandis que les entreprises investissent massivement en recherche et développement pour se différencier, les cybercriminels ciblent ces mêmes établissements pour s’approprier leurs actifs intellectuels, tels que les secrets de fabrication. Par conséquent, leur avantage concurrentiel et leur rentabilité sont mis en péril.
De plus, les contraintes réglementaires accrues, à l’image du RGPD, exposent les industriels à des risques financiers et juridiques en cas de violation de données. En effet, une intrusion peut entraîner des sanctions élevées et des poursuites judiciaires. Par ailleurs, les entreprises doivent également prendre en compte les coûts indirects liés à une cyberattaque, tels que la perte de productivité, la baisse du chiffre d’affaires et l’augmentation du TJM en portage salarial, en cas de recours à des prestataires externes pour assurer la continuité de l’activité.
D’autre part, les systèmes de contrôle industriels sont des cibles privilégiées des cyberattaques. En manipulant ces systèmes, les hackers peuvent provoquer des dysfonctionnements, des dommages matériels et mettre en danger la sécurité des employés. Ainsi, les conséquences d’une telle attaque sont multiples : coûts d’intervention élevés, arrêts de production prolongés et nécessité de renforcer les dispositifs de sécurité.
Enfin, les entreprises détiennent de nombreuses informations confidentielles sur leur écosystème. Une brèche de sécurité exposant ces données peut entraîner des conséquences juridiques, financières et réputationnelles.
Les cybercriminels exploitent la complexité croissante des réseaux industriels pour mener à bien leurs attaques. Pour se protéger efficacement, les entreprises doivent adopter une approche de sécurité radicale : le « Zero Trust ». Ce modèle, qui repose sur la méfiance systématique envers tous les utilisateurs et les dispositifs, permet de segmenter les réseaux et de renforcer la protection des SCI. En effet, chaque demande d’accès est soumise à une authentification rigoureuse, réduisant ainsi la surface d’attaque.
Face à la multiplication des cybermenaces, les établissements doivent mettre en œuvre des stratégies de protection robustes. En adoptant le principe « Zero Trust », en segmentant leurs systèmes et en planifiant leur continuité d’activité, ils renforcent considérablement leur capacité à se remettre aux cyberattaques.
L’automatisation expose les entreprises aux cyberattaques
Actuellement, les systèmes industriels font face à des menaces de plus en plus sophistiquées. La numérisation croissante des processus de production, avec l’essor de l’industrie du futur, augmente les risques de hacking. L’interconnexion des systèmes, bien qu’optimisant la production, crée de nouvelles vulnérabilités. ERP, ICS et autres logiciels, en pilotant l’ensemble de la chaîne de valeur, deviennent des cibles privilégiées pour les cybercriminels. Les conséquences financières d’une telle attaque peuvent être importantes, impactant directement le TJM en portage salarial des salariés, en cas d’arrêt de production et de ralentissement de l’activité.
La complexité des environnements industriels, associée à l’émergence de nouvelles techniques d’attaque telles que les vulnérabilités « Zero-day », et de manipulation psychologique, rend les piratages plus difficiles à détecter et à contrer. Face à ces dangers, les entreprises sont donc contraintes de renforcer la sécurité de leurs activités.
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