Élie Sloïm d’Opquast plaide pour une assurance qualité rigoureuse des sites web

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Lors du WordCamp Bretagne, Élie Sloïm, CEO d’Opquast, a souligné l’importance de garantir la qualité des sites web. Cependant, il a noté que l’assurance qualité reste une pratique rare dans le numérique, contrairement à d’autres secteurs où la qualité est rigoureusement surveillée.   

Assurer la qualité d’un site web ne se résume pas à le qualifier de « bien conçu » ou de « performant » sans données tangibles. Il devient nécessaire de s’appuyer sur des indicateurs mesurables et fiables pour s’assurer que les sites suivent les normes, que ce soit en matière de contenu, de services ou de visibilité. Des outils et des méthodes spécifiques sont nécessaires pour garantir la qualité. Sans cela, un site de mauvaise qualité peut gravement nuire à la réputation et aux performances d’une entreprise, d’où l’importance croissante de l’assurance qualité dans le secteur numérique. 

Une approche structurée avec le modèle VPTCS et les checklits Opquast

L’assurance qualité du Web repose avant tout sur des critères mesurables et précis permettant d’évaluer la performance d’un site. Il ne suffit pas de dire qu’il est « de qualité » sans preuves concrètes. Ce processus s’appuie sur des référentiels et des normes afin de statuer si les produits numériques sont conformes ou non aux attentes définies. Pour mieux encadrer cette démarche, Élie Sloïm recommande deux outils principaux :

  • Le modèle VPTCS ;
  • Les checklists Opquast.

Le modèle VPTCS permet d’évaluer de nombreux aspects d’un site comme sa visibilité, comment il est perçu, sa technique, etc. Il est également possible de déterminer son contenu ainsi que le service après la visite. Avec ce modèle, structurer et définir un site de qualité devient faisable sur divers points à considérer. Il permet aussi de simplifier toute communication, que ce soit entre les équipes techniques, les décideurs non techniques, ou même les prestataires opérant sous un TJM portage salarial.

Les checklists Opquast, quant à elles, se composent de près de 240 règles pratiques applicables à chaque site web. Ces règles couvrent des aspects variés : gestion des mots de passe, identification des fichiers, la conformité des formulaires, etc.

Pour leur application, le qualiticien recommande une approche progressive, en sensibilisant d’abord les équipes à l’importance de la qualité, avant de les former aux concepts de l’assurance qualité. Il propose aussi d’intégrer ces règles au fur et à mesure dans le cycle de développement des sites. L’objectif est que les bonnes pratiques soient adoptées de manière naturelle par les équipes.

Un enjeu crucial pour des sites performants et complexes

Un des obstacles majeurs à l’adoption de l’assurance qualité dans le digital réside dans la jeunesse de l’industrie web. Comme l’indique Élie Sloïm :

Il y a moins de 20 ans, on n’avait pratiquement pas de CMS, pas de séparation entre le contenu et la forme, les standards étaient quasi inexistants.

Cependant, avec la complexité croissante des sites web actuels et l’importance de la performance et de la sécurité, il devient indispensable de mettre en place des processus d’assurance qualité rigoureux. Ces processus permettent d’éviter les problèmes potentiels tout en garantissant une expérience utilisateur optimale.

Beaucoup de personnes semblent croire que la conception d’un site web est facile. Toutefois, cette perception est loin de la réalité :

[…] c’est un ensemble complexe de services qui impactent non seulement les utilisateurs, mais aussi les entreprises et leurs activités.

Pour garantir la qualité d’un site, plusieurs enjeux doivent être pris en compte, notamment la conformité juridique, les performances, la compatibilité mobile, la sécurité ou encore le référencement naturel. Dans ce contexte, le recours au TJM portage salarial est une solution de plus en plus privilégiée. Ce mode de travail permet de faire appel à des prestataires spécialisés pour gérer ces divers aspects, offrant ainsi flexibilité et expertise aux entreprises.

Malgré les nombreux avantages offerts par l’assurance qualité dans d’autres secteurs comme la santé ou l’aéronautique, Élie Sloïm s’interroge sur les raisons pour lesquelles elle est encore peu présente dans l’industrie numérique. Pourtant, son application pourrait renforcer la crédibilité et la confiance accordée aux produits numériques, tout en garantissant une meilleure expérience pour les utilisateurs finaux.  

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