Les « Low Tech » sont des technologies simples, durables et accessibles à tous. Elles cherchent à minimiser tout impact sur l’environnement en utilisant moins de ressources et en produisant moins de déchets, à l’exemple des toilettes sèches, du four solaire ou encore du frigo du désert.
En réponse aux enjeux écologiques, l’initiation des futurs ingénieurs aux Low Tech représente une option viable et indispensable. Cette méthode, unique par son exploitation respectueuse de la technologie, attire diverses institutions, comme l’Icam. Les Low Tech proposent une alternative technologique simple, bénéfique, universellement accessible, mais surtout durable. Ils encouragent surtout une introspection sur l’utilisation de la technologie dont l’objectif est de réduire l’influence négative sur l’environnement.
Le directeur général de l’Icam affirme que le monde de demain ne pourra se passer des Low Tech. Il indique surtout l’importance des enjeux de formations et de transformation de la société actuelle à cette notion.
Un « mieux avec moins » avec les Low Tech
Les écoles d’ingénieurs, telles que l’Icam, commencent à enseigner des technologies considérées comme Low Tech à leurs étudiants. Le créateur du Low-Tech Lab et fondateur de l’association Biophère Expérience précise que différentes collaborations sont en place avec diverses entités comme le CNES, des experts et l’Icam.
Un ancien élève de l’Icam a entendu parler des Low Tech, et a décidé de les utiliser dans son travail. Il pense qu’il s’agit d’une meilleure façon d’inventer et de développer des choses, qui soient meilleures pour l’environnement. Il perçoit ce domaine comme étant une intersection entre :
- L’invention ;
- Le développement ;
- L’amélioration ;
- Le respect de l’environnement.
Le directeur général de l’Icam a également avancé que :
« […] Notre pôle de services aux entreprises propose des projets de R&D pour les entreprises, avec des innovations concrètes. La Low Tech, c’est l’ingénierie au sens noble du terme : imaginer, concevoir et produire pour rendre le monde meilleur ! »
Les écoles d’ingénieurs peuvent proposer des formations et des ateliers dédiés au portage salarial. Il est possible d’inscrire la simulation de portage salarial dans cette dynamique. Cette option permet de tester leurs projets Low Tech, tout en bénéficiant du cadre administratif et juridique du portage salarial.
Un exemple d’intégration des Low Tech dans l’enseignement
L’Icam pense que l’enseignement des Low Tech reste un point important. L’école souhaite que leurs étudiants comprennent comment ces technologies peuvent être utilisées pour aider l’environnement. L’établissement enseigne différents sujets, comme :
- Comment calculer un bilan carbone ?
- Comment l’éthique et l’homme se rapportent-ils à l’environnement ?
- Comment réguler la température et l’humidité dans un appartement ?
- Comment faire du sport tout en faisant la lessive et en générant de l’électricité ?
Il est d’ailleurs possible d’intégrer une simulation de portage salarial dans le cursus de l’école, permettant aux étudiants de comprendre :
- Les avantages ;
- Les mécanismes de ce modèle de travail.
Le directeur général de l’Icam a appuyé que l’inclusion des connaissances sur les Low Tech dans la formation d’ingénieur généraliste vise à former :
- Des individus libres ;
- Des personnes engagées et conscientes ;
- Des acteurs de leurs projets et de leur vie.
Il souligne également que ce processus adhère à la continuité des initiatives déjà mises en place par l’école. Il permet surtout de proposer une approche de l’ingénierie et diverses options en pleine conscience. Pour se former, le contact entre les ingénieurs et les étudiants est de mise.
D’ailleurs, les étudiants travaillent avec l’association Biosphère Expérience pour imaginer comment l’on pourrait vivre en 2040 avec les innovations Low Tech dans les villes.
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