Des contrats militaires aux oubliettes à cause des employés de DeepMind

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La technologie IA est une fois de plus au cœur d’un débat. Après les nombreux questionnements et discussions sur les méthodes d’apprentissage et d’entraînement des IA, c’est maintenant au sujet de l’implication de celle-ci dans les guerres qui préoccupe. Des salariés appartenant à Google DeepMind forcent l’entreprise à abandonner ses projets et contrats militaires utilisant l’IA.

Depuis un certain temps déjà, bon nombre de personnes manifestent devant les locaux d’OpenAI et de Google. L’objectif est de protester contre l’utilisation des IA dans le domaine militaire. Désormais, la liste des participants à la manifestation augmente puisque les propres employés de Google DeepMind ont rejoint les manifestants. Il faut savoir que cette vague de protestation fait directement suite aux multiples négociations échouées visant à annuler le programme des robots tueurs. Cependant, malgré ces mouvements, il semblerait que chaque pays développe encore en secret leurs propres projets et armements basés sur l’Intelligence artificielle — un débat qui continuera peut-être encore dans les prochains mois et années.

L’IA est déjà en service dans le domaine militaire

Dans un contexte un peu moins décontracté que l’utilisation de l’IA pour calculer le tjm en portage salarial, l’IA est aujourd’hui un acteur majeur dans divers conflits armés. En effet, cette technologie est déjà à l’œuvre dans des guerres, à l’exemple du conflit en Israël. Les forces israéliennes ont utilisé récemment la puissance de l’Intelligence artificielle — nommée « Gospel » — pour traquer et éliminer plus de 22 000 cibles à Gaza.

De plus, Israël utilise également des chars et des robots dotés d’IA depuis maintenant des années. Aussi, le pays a déjà installé plusieurs armes automatiques utilisant l’IA sur des tourelles de garde. Ces armes utilisent un système de tir autonome nommé SMASH, développé par l’entreprise Smart Shooter. La particularité de cette technologie réside dans le fait que celle-ci se monte facilement sur des fusils d’assauts, des véhicules et même des bateaux via un trépied.

Toutefois, le risque n’est pas dans l’efficacité de cet armement, selon les militants des droits de l’homme. Pour ces derniers, c’est la « déshumanisation des systèmes d’armement » et l’utilisation des Palestiniens comme cobayes par Israël qui pose problème — des propos affirmés par un habitant :

« Je vois cela comme une transition du contrôle humain au contrôle technologique. En tant que Palestiniens, nous sommes devenus un objet d’expérimentation et de formation pour l’industrie militaire israélienne de haute technologie, qui n’est pas responsable de ce qu’elle fait. »

Ce n’est pas seulement dans le conflit israélo-palestinien que l’IA et les nouvelles technologies sont utilisées. Il suffit de voir les drones autonomes kamikazes dans le conflit russo-ukrainien ou les armes télécommandées utilisées en Irak.

Des appels à la réglementation de l’usage de l’IA qui se multiplient

Alors que pour un salarié porté, le calcul du tjm en portage salarial est essentiel, pour d’autres c’est la réglementation sur l’usage de l’IA qui les préoccupe. Face à la multiplication des conflits qui utilisent maintenant l’IA, bon nombre de personnes souhaitent instaurer plus de contrôle.

L’une des nombreuses personnes souhaitant cette régulation est le Pape François. Le chef de l’Église catholique annonce que l’humanité ne doit pas tomber dans la dictature technologique et que les algorithmes ne doivent pas être au-dessus des valeurs humaines. D’ailleurs, le Pape a récemment envoyé un message suivant les principes et les grandes lignes du « Rome Call for an AI Ethics ». Dans ce communiqué, il appelle les décisionnaires mondiaux à mettre au point des normes strictes concernant l’IA.

En plus du Pape, les manifestants qui appellent à la réglementation de l’IA dans le domaine militaire augmentent sans cesse. Aujourd’hui, grâce aux employés de Google DeepMind, leurs nombres explosent. Il est à noter que des manifestations ont déjà été organisées devant les bureaux d’OpenAI et Google. Il semble que leur préoccupation est à juste titre puisque selon les laboratoires spécialisés et les experts en Intelligence artificielle, l’IA est capable d’exterminer toute l’humanité.

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