Spécialisée dans la cyber-assurance, la start-up Stoïck lève 25 millions d’euros, se positionnant comme acteur clé de la protection des PME européennes. Cette somme lui permettra d’étendre son offre de sécurité, particulièrement grâce à l’intégration d’une solution EDR et à la forte poussée sur le marché en Europe.
Avec la multiplication des attaques numériques, la cybersécurité devient un enjeu primordial pour toute entreprise, notamment pour les PME et TPE. Cependant, nombreuses sont celles qui peinent à s’équiper efficacement face aux menaces informatiques. Stoïck, assurtech spécialisée dans la cyber-assurance pour PME, souhaite changer la donne.
L’année 2023, la start-up a mis en place sa plateforme Stoïck Protect, offrant plusieurs fonctionnalités. Cela inclut les simulations d’hameçonnage informatique ou des scans externes et internes, etc. Avec une solution EDR intégrée et une sensibilisation des employés, elle ambitionne d’élargir ses prestations à l’échelle européenne. L’entreprise vise également à répondre aux défis d’un marché ultra concurrentiel.
Stoïck développe son offre de cybersécurité pour répondre aux besoins des PME
Avec sa plateforme Stoïck Protect lancée en 2023, l’entreprise Stoïck souhaite améliorer son offre dans le secteur de la cybersécurité. Celle-ci présente de nombreux services comme :
- Des scans internes et externes ;
- Des formations pour la sensibilisation des salariés aux risques ;
- Des simulations de phishing, etc.
Récemment, la start-up a intégré une solution Endpoint Detection and Response (EDR). Elle permet de renforcer la protection des PME contre les piratages et d’accentuer leur capacité à répondre aux incidents de façon opérante. Grâce à des contributions financières récentes, l’entreprise planifie de continuer le développement de cette offre. Pour cela, elle étoffe les alternatives présentées pour les PME.
Ces efforts servent à couvrir l’intégralité du spectre de la cybersécurité, allant de la détection des menaces aux réponses des complications. Il s’agit surtout de s’accorder aux besoins croissants des PME et TPE en termes de sécurité contre les cyberattaques.
Néanmoins, la start-up doit relever de nombreux défis, en particulier l’évangélisation du marché. Souvent perçus comme secondaires, sensibiliser les PME aux risques cyber reste un enjeu clé. Par ailleurs, la concurrence devient assez intense avec l’arrivée de certains acteurs majeurs comme Dattak, lié à SSII Apside. Stoïck devra se distinguer dans cette industrie en pleine croissance afin de maintenir sa position et attirer de nouveaux clients.
Il est possible pour les PME de faire appel à des experts externes en sécurité numérique via des services de portage salarial, une solution flexible qui permet de collaborer avec des consultants spécialisés. Le TJM portage salarial de ces consultants peut s’avérer compétitif. Recourir à ces spécialistes permet d’accéder à des compétences techniques de pointe tout en maîtrisant les coûts.
Stoïck vise le marché européen de la cybersécurité pour PME grâce à une levée de fonds
L’entreprise Stoïck vient de boucler un nouveau tour de table avec une somme de 25 millions d’euros en série B. Ce nouvel investissement, portant le total à 48,3 millions d’euros, permettra à la start-up de hâter son développement sur le territoire européen. Elle s’impose ainsi comme acteur majeur de la cyber-assurance en Europe, protégeant déjà 5.000 assurés et s’appuyant sur un réseau de 1.000 courtiers.
À part la participation de ses investisseurs historiques (Munich Re Ventures, Alven ou encore Andreessen Horowitz), elle a aussi collaboré avec d’autres acteurs majeurs comme :
- Cyber Integrity Capital (Cybica) ;
- L’assureur Tokio Marine.
L’entreprise évolue dans un marché de la cybersécurité pour PME en pleine expansion. Toutefois, de grands acteurs (Docaposte, Free Pro avec iTrust, et Cheops Technology) sont déjà implantés. Avec une concurrence intense, ce marché constitue un véritable enjeu pour les sociétés, auquel Stoïck s’attelle avec ses solutions innovantes.
En parallèle, ce marché présente diverses perspectives prometteuses pour les entreprises de petite/moyenne taille. D’après une étude de l’AMRAE réalisée en 2022, seules 0,2% d’entre elles ont souscrit une assurance spécifique contre les risques informatiques. Ce constat démontre surtout l’importance des initiatives de Stoïck, contribuant à combler ce manque.
Dans un contexte dynamique, le domaine de la sécurité informatique peut aussi proposer d’autres opportunités aux experts en freelance ou en portage salarial. En effet, le TJM portage salarial de ces professionnels peut varier selon la spécialisation et le niveau d’expérience. Toutefois, il reste attractif dans un secteur où les compétences techniques sont en forte demande.
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